Les graines germées, des bombes nutritionnelles

Si tu me suis, tu sais que les graines germées font parties de mes aliments chouchou, je dirais même plus : c’est une passion.
Récemment, je me suis offert un germoir automatique. C’est extraordinaire : tu as 5 plateaux à graines et l’arrosage se fait tout seul !
L’occasion de te (re)parler des graines germées était trop belle 🤩

Si je kiffe tellement les graines germées, c’est pour leurs qualités nutritionnelles. Et elles sont nombreuses ! En fait, leurs qualités nutritionnelles sont identiques au légume qu’elles deviendraient si elles atteignaient leur taille “adulte”. Mais évidemment, on ne mange jamais autant de légumes entiers qu’une poignée de graines germées ! C’est là que leur pouvoir est incroyable !

Pour résumer : elles augmentent la vitalité, comblent les carences nutritionnelles, reminéralisent et détoxifient. Un beau programme, n’est-ce pas ?

Leurs bienfaits

En effet, elles renferment des nutriments comme la vitamine A, les vitamines du groupe B, des minéraux et oligoéléments. En outre, elles aident à stimuler le cerveau grâce leurs acides aminés et enzymes. Elles éliminent les métaux lourds, rajeunissent et renforcent les neurones. Rien que ça. Et donc, elles aident aussi à lutter contre des maladies comme Alzheimer, le cancer…

Leurs oligoéléments comme le fer, le calcium, l’iode, le sélénium, le zinc, le cuivre, le manganèse, le soufre, le magnésium, le chrome, et le molybdène interviennent dans une foule de réactions biochimiques dans le corps.

Quelques exemples :

  • les pousses de brocoli stimulent la digestion en augmentant les taux d’acide hydrochlorique
  • les pousses de radis aident à purger le foie
  • les pousses de trèfle sont apaisantes et nettoient délicatement la lymphe et le sang en éliminant les toxines et en purifiant le corps
  • les pousses de fénugrec équilibrent la production de cortisol des glandes surrénales et régulent la production d’hormones thyroïdiennes

Je les ajoute systématiquement à mes repas. Tu penses, maintenant que j’ai carrément une ferme de production à la maison, j’ai plutôt intérêt à en manger en belle quantité ! 😉
Je les utilise dans mes salades, rouleaux de printemps, sur les soupes, dans des houmous, des smoothies… et bien sûr, simplement en “buisson” dans mon assiette ou sur des légumes.
En plus, elles donnent une jolie couleur à l’ensemble de l’assiette !

graines germées

Rien de plus simple que de faire germer ses graines

Il vaut mieux ne pas les cuire bien sûr pour préserver toutes leurs qualités nutritionnelles.

Pour les faire germer

Si tu n’as pas prévu d’acheter de germoir automatique tout de suite, c’est très simple :

  • Fais tremper dans un bocal avec de l’eau 2 càs de graines pendant 12h.
  • Ensuite, vide l’eau, rince les graines et place un morceau de moustiquaire au-dessus du bocal, maintenu avec un élastique.
  • Rince tes graines toutes les 12h (en gros, matin et soir) jusqu’à ce que tu voies une petite pouce apparaitre. À ce stade-ci, il n’y a plus d’eau dans ton bocal.
  • Place le bocal incliné à 45° pour que l’eau puisse s’écouler et l’air circuler (comme sur la photo).

En pratique, au quotidien, il vaut mieux faire germer une sorte de graine à la fois, et faire une rotation de manière à toujours en avoir prêtes à consommer.

On dit que quand on sait faire germer ses graines, on n’a plus jamais faim ! La perspective est plutôt réjouissante !
Le plus important, c’est d’essayer, de s’amuser et d’en faire une nouvelle habitude santé, pas vrai ?

Et toi, quelles sont tes graines germées préférées ?

Pour aller plus loin dans la connaissance des graines germées, je te conseille l’excellent bouquin de Ludmilla De Bardo : “Vitalité & Graines germées”.

 

Je ne résiste pas à l’envie de te partager une petite vidéo de mon nouveau joujou 😋




Les antibiotiques : ennemies du microbiote

Samedi dernier a eu lieu le volet théorique de la formation autour du microbiote. Un sujet, comme tu le sais, qui me tient très à coeur. J’adore partager mes connaissances car mon plus grand rêve serait que tout le monde soit en super forme !

Au cours de la formation, nous nous sommes attardés sur les causes d’une dysbiose (une prolifération anormale des mauvaises bactéries dans le microbiote). L’une d’entre elles est la prise d’antibiotiques. Hé oui, un geste loin d’être anodin quand on sait que les antibiotiques tuent sans discernement les bonnes et les mauvaises bactéries que notre microbiote compte.

La prise d’antibiotique répétée aura pour conséquence un déséquilibre et un énorme appauvrissement des bactéries du microbiote. Ce vide laissé sera alors comblé par les mauvaises levures. Celles-ci se nourrissent principalement de sucre et peuvent aller jusqu’à modifier le comportement de l’humain qu’elles ont colonisé pour en avoir toujours plus. Ce sucre va leur permettre de se multiplier et se propager un peu partout dans le corps. Ce qui peut donner des mycoses, car elles adorent les endroits chauds et humides.

La dysbiose est responsable de nombreuses maladies dont l’asthme, le côlon irritable, la maladie de Crohn ou encore l’obésité car elle entraine une baisse d’énergie, un affaiblissement de ton immunité, du stress…

Pour éviter les antibiotiques : la prévention

Alors, pour éviter de prendre des antibiotiques, rien de tel que de se préparer aux maladies hivernales. Comment ?
En consommant :

  • des fruits et légumes, concentrés d’énergie et de vitalité, car ils sont riches en fibres et en vitamines.
  • les précieux alicaments que la nature met gracieusement à notre disposition : le bouillon de poule (cfr mes posts précédents), les graines germées, les aliments lacto-fermentés, le miso, le kombucha, le vinaigre…
  • et aussi : l’ail, curcuma, gingembre et autres super-aliments car ce sont de très puissants anti-inflammatoires
  • de bons acides gras riches en nutriments

Le cours de cuisine sans gluten ni produits laitiers est en pleine préparation et aura lieu le 9 décembre. Si ça t’intéresse, il reste quelques places.
Si tu veux en savoir plus, n’hésite pas à jeter un coup d’œil aux cours de cuisine et formations que je propose.




Gaufres aux légumes et quinoa

Quand j’ai commencé à écrire la formation sur la chrononutrition et que j’en ai parlé autour de moi, très vite, la problématique du petit-déjeuner est ressortie.
« Je n’aime pas manger salé le matin » ; « Je n’ai pas le temps de me préparer à manger, je dois m’occuper des enfants » ; « Je n’ai pas d’idée pour le matin » ; « Je n’ai pas faim tout de suite et je dois partir trop tôt »…

Peut-être te retrouves-tu dans ces affirmations.
Et c’est tout à fait normal !
Je suis moi-même passée par là.
La première règle quand on décide de changer les choses, c’est un petit pas à la fois.
La seconde, c’est que si tu as envie de constater du changement et de profiter des bienfaits de ces nouvelles habitudes, tu trouveras le temps, l’énergie et le goût !
Petit à petit, tu mettras en place une routine, une organisation qui te facilitera la vie.

C’est pour cela que j’ai imaginé un cours de cuisine « batchcooking », pour apprendre à préparer à l’avance des petits-déjeuners faciles, sains et rapides à déguster chez toi ou à emporter.
Pour que tu puisses manger des aliments qui te conviennent, quand tu le souhaites et quel que soit l’endroit où tu te trouves. Sans oublier le côté gourmand bien entendu.

Cette petite recette est parfaite pour accompagner ton petit-déjeuner ou pour une collation…

Gaufres aux légumes

Pour une dizaine de gaufres
100 g de légumes au choix : carotte, courgette, oignon, tomate, betterave, céleri… (en fonction de la saison et de ce que tu as dans ton frigo)
50 g de beurre
100 g de farine de quinoa (du quinoa mixé) ou de sarrasin, de riz…
175 g de pommes de terre
3 oeufs
1/2 sachet de poudre à lever
1 pincée de sel

Mixe ton quinoa au blender pour en obtenir de la farine.

Dans le bol du robot, place les légumes, la farine et les pommes de terre. Mixe une première fois. Ajoute les oeufs, la poudre à lever, le sel et le beurre fondu et mixe à nouveau (ou mélange à la spatule).

Préchauffe le moule à gaufres, thermostat 7.
Une fois que le moule est bien chaud, dépose une noix de pâte de chaque côté et fais cuire 3 à 4 minutes.

Garnis ta gaufre de ce que tu veux : un fromage d’oléagineux, de chèvre, ou encore du pesto, une tartinade…

Ces petites gaufres passeront crème chez les enfants récalcitrants aux légumes 😋

Et toi, comment tu t’organises au quotidien ?




Booste ton immunité grâce au bouillon

C’est de saison : les rhumes refont leur apparition. C’est donc le bon moment pour booster notre immunité. Et, pour cela, nous avons un allié de choix : le bouillon de poule ! Voilà un alicament incontournable ! Ses bienfaits sont immenses, cet aliment simple renferme de précieuses vertus pour notre santé. Coup de projecteur sur une boisson ultra-réconfortante !

Un jour, quelqu’un m’a dit que si c’était si simple, tout le monde boirait du bouillon de poule ! Hé bien, oui. En général, hélas, les petites pilules du pharmacien ont plus la cote que les merveilleux remèdes qui émanent de ta cuisine. Fou n’est-ce pas ? Il faut croire que les lobbys font vraiment très très bien leur boulot.

Heureusement, il y a quelques irréductibles qui cheminent de leur côté avec un seul but en tête : aider le plus de gens à retrouver la santé grâce à une meilleure alimentation. Oui, c’est possible et on y croit.

Qu’est-ce qu’il a de si merveilleux ce bouillon ?

Dans la formation “microbiote” que je donne, le bouillon de poule y tient une place de choix. Il a en effet la faculté de régénérer ta paroi intestinale, grâce au collagène qu’il contient ! Consommer du bouillon de poule permet aussi d’augmenter ton taux de globules blancs ! C’est pour ces raisons qu’il booste ton immunité.

Ta paroi intestinale constitue la barrière entre le monde extérieur et ton monde intérieur. Et donc, une paroi intestinale poreuse laisse passer les macro-nutriments dans ton organisme qui va alors réagir. Cela va causer des maladies inflammatoires, des allergies… Le précieux collagène et le cartilage que le bouillon renferme vont également régénérer tes articulations, nourrir ta peau…

N’oublie pas que ton intestin est ton 2e cerveau. Certains neurotransmetteurs y sont d’ailleurs produits. De plus, notre cerveau du haut communique avec celui du bas directement par le nerf vague. Et quand tes intestins ne fonctionnent pas bien, tu peux te sentir déprimé, ne plus avoir le goût de rien… Si ça t’est déjà arrivé, la formation microbiote risque de t’intéresser, on y apprend à régénérer ta paroi intestinale !

bouillon de poule

En quelle posologie ?

On peut consommer du bouillon de poule aussi souvent qu’on le souhaite. Une petite tasse avant de te mettre à table permettra d’assimiler davantage les minéraux et vitamines contenus dans le repas que tu t’apprêtes à manger. Idéalement, on en prendra une petite tasse à jeun pour démarrer la journée du bon pied. Tu peux évidemment l’utiliser pour cuire du riz, ou pour allonger une soupe… Ou encore dans un vol-au-vent.

La recette

Plonge un poulet (ou des cuisses si tu trouves qu’un poulet est trop copieux) bio dans 4 l d’eau. Ajoute 1 c à s de sel par litre d’eau (donc, ici 3 ou 4), 2 feuilles de laurier, 125 ml de vinaigre (un petit verre à eau) ou de jus de citron, 1 oignon piqué de 8 clous de girofle et 2 gousses d’ail. Si tu veux, tu peux ajouter des légumes comme une carotte, du céleri… Perso, je n’en mets jamais. Laisse mijoter à très petit bouillon pendant 4h.

 

Ensuite, retire la chair de poulet et les autres éléments solides.

Je le conserve dans des bouteilles en verre jusqu’à 2 semaines au frigo.

Aller plus loin

Céline et Laurence, du site jeclicnaturel.be en ont carrément écrit un livre ! Le bouillon d’os est d’Or

Antoinette a décidé de s’y consacrer à plein temps. Chez Mon bouillon, elle en prépare différentes variétés à emporter. Tu n’as donc plus d’excuses pour ne pas en consommer !

 

Alors, on la renforce cette immunité ?




Petite soupe miso au tartare de poisson

Je me suis rendue compte que je parle rarement des ateliers de cuisine que je donne une fois par mois. Et pourtant, c’est un moment que j’attends avec impatience, que je prends plaisir à préparer. Et j’y mets, je crois, beaucoup de créativité et d’amour ! Je teste mes recettes, j’invente des associations parfois improbables, voire douteuses… Je rate et recommence…
Avec toujours en tête la volonté de te transmettre des astuces simples que tu peux facilement refaire chez toi. Et faire évoluer ta cuisine vers plus de santé dans ton assiette, comme avec cette petite soupe miso !

En amont, je m’isole dans ma grotte en pensant à mon menu très régulièrement et dans les moindres détails et en le peaufinant en fonction des légumes de saison, de mes envies, au gré de mes lectures, etc.

Et puis, une fois que les participant.e.s arrivent, la magie d’être ensemble opère. J’ai la chance et le privilège de partager un moment de convivialité et de communion à chacun des ateliers que j’organise.

Le plus beau cadeau que l’on puisse me faire, c’est que les participant.e.s reproduisent les recettes apprises au cours pour toute la famille et d’en retirer un succès !

Merci à tou.te.s !!

Place à la recette !

Toute simple, hyper rapide à préparer et très réconfortante, et aussi déclinable à l’infini en fonction de tes envies ou des légumes de saison… En plus, elle renferme en outre un tas de bombes nutritionnelles que je te détaille.

Petite soupe miso au tartare de poisson

Pour 4 personnes :

Émince 280 g de poisson blanc (églefin, cabillaud…) et fais-le mariner dans un jus de citron vert. Émince 2 feuilles de chou kale, 1 branche de céleri et 300 g de champignons de ton choix (champignons blonds, shiitake…). Dilue 2 càs de miso dans 500 ml d’eau bouillante. Fais tremper une bonne poignée d’algues wakame dans de l’eau. Émince-les et mélange-les à 1 botte de coriandre ciselée, 1 càs de coriandre, 2 càs de graines de tournesol et de courge, ½ càc de piments en flocons, 6 càs d’huile de sésame et 2 càs d’huile de poisson.

Sers les bols : le poisson dans le fond avec les légumes, ensuite, arrose de miso, puis le mélange aux algues. Si nécessaire, ajoute de l’eau bouillante par-dessus.

Il ne te reste plus qu’à te régaler.

Cette recette est déclinable avec d’autres légumes, c’est un excellent vide-frigo santé !

Et voilà un petit aperçu en vidéo :

soupe miso

Bon appétit !




Passion fermentation

Il y a quelques années, j’ai commencé à m’intéresser à la fermentation. Depuis, je réalise mes bocaux de chou lacto-fermenté (la choucroute), de kimchi, moutarde, citrons confits… Tout est possible ! Et depuis peu, je m’intéresse au kombucha. Ce qui me passionne le plus, c’est le rapport entre facilité de préparation et bienfaits sur la santé.

Comment on fait ?

La recette de base consiste à plonger des aliments dans une saumure, c’est-à-dire de l’eau et du sel, à concurrence de 2% du poids total des aliments. Pour tes bocaux de légumes, le plus simple est de râper ou détailler tes légumes, les assaisonner, les peser, les placer dans un grand saladier et les mélanger au sel avant de les placer dans les bocaux. C’est plus simple pour se rendre compte de la quantité totale.

Quel est le principe ?

Il s’agit d’une méthode de conservation ancestrale : les aliments vivants sont transformés par le fait de la plonger dans l’eau (milieu anaérobie) et par l’action des enzymes et bactéries (les bonnes bactéries bien sûr ). Une acidification se développe avec la formation d’acide lactique. Et c’est précisément cela qui est très bénéfique pour la santé.

Quels sont les bienfaits de la fermentation ?

Les aliments fermentés sont une bombe nutritionnelle ! Tout d’abord, ils renforcent notre système immunitaire car les bactéries, ces petites bêtes unicellulaires, se retrouvent dans notre organisme. Elles nous nettoient, nous protègent des maladies et découpent les nutriments pour nous permettre de les assimiler. C’est tout cela que l’on retrouve dans les aliments fermentés.

De plus, ils sont bons pour le cœur, régénèrent la flore intestinale (pro-biotiques), favorisent la fabrication de vitamines du groupe B et K ainsi que l’oxygénation des cellules par la présence du bon acide lactique et des vitamines C et A.

Cette technique se retrouve dans de nombreuses cultures. Chez nous, c’est principalement la choucroute. Aujourd’hui il semblerait qu’il y ait un retour de ce principe : le restaurant Noma à Copenhague, le meilleur restaurant au monde, emploie une foule de produits fermentés dans ses préparations.

Récemment, je suis allée manger au restaurant Tatar à Bruxelles (rue de l’Aqueduc à Bruxelles) et j’ai eu la chance de goûter une préparation à base d’ail noir, qui est aussi un produit fermenté. Et récemment, j’ai suivi une formation autour du kombucha, mais je t’en parlerai dans un autre post.

Je suis évidemment ravie de voir que la fermentation gagne aujourd’hui les cuisines de nos restaurants !

2 autres gros avantages incontournables

  • La facto-fermentation est  économique : il te reste des légumes dans ton frigo et tu pars en vacances ? Tu les plonges dans un pot avec de la saumure et hop, les voici sauvés. De plus, cela ne nécessite aucune cuisson et très peu d’ingrédients.
  • Tu profites des légumes de saison toute l’année : oui, tu pourras même manger des tomates en hiver grâce à la lacto-fermentation ! Ou du chou en été…

Et toi, tu as déjà essayé ?

Si ça t’intéresse, j’ai prévu un atelier autour de la lacto-fermentation le 23 janvier. On approchera cette technique de plus près et tu repartiras avec ton bocal de légumes lacto-fermentés.

Le monde du vivant n’a pas fini de m’étonner !




La chrononutrition, ça sert à quoi ?

La chrononutrition, voilà un sujet qui m’est cher !
Il t’arrive d’avoir des coups de pompe l’après-midi et des difficultés de te concentrer ? Tu as parfois des compulsions alimentaires, des envies irrésistibles de sucre ou d’aliments très salés ? Si c’est le cas, il s’agit peut-être d’un déséquilibre des neurotransmetteurs. Tu n’es pas seul.e dans le cas : 80% des personnes qui font le test aussi !

Neuro quoi ?

Les neurotransmetteurs, ce sont les messagers de notre cerveau. Ce sont eux qui produisent les hormones dont nous avons besoin durant la journée. Comment ? Grâce à ce que l’on mange.

C’est pour cela qu’il est nécessaire de mettre en place la chrononutrition et de manger les bons aliments au bon moment pour avoir une énergie constante tout au long de la journée et un sommeil vriament réparateur. Car c’est la nuit que nous nous régénérons, une étape essentielle pour prévenir le vieillissement prématuré des cellules et les maladies.

Pas une question de volonté !

Si tu as commencé des tonnes de régime, et que tu les as abandonnés rapidement, ce n’est sans doute pas une question de volonté. C’est sans doute parce que ton cerveau présente des carences en certains neurotransmetteurs, ce qui cause des déséquilibres sur le plan émotionnel.

Tu es alors en état de manque et ton cerveau réclame des substances apaisantes à grands cris. Sucre, drogue, alcool, n’importe quoi pour palier à ce manque. Dépression, irritabilité, anxiété, fringales… Ce sont les symptômes d’un déficit en un ou plusieurs neurotransmetteurs : ceux qui calment (le GABA), ceux qui stimulent (les catécholamines), ceux qui permettent d’être positif (la sérotonine), ou encore ceux qui nous font oublier la douleur et rendent joyeux (les endorphines).

Comment on les rééquilibre ?

Il y a différents moyens de les rééquilibrer. Et le plus simple, c’est l’alimentation. N’oublions pas qu’un bon aliment chasse un moins bon, une nouvelle habitude chasse une moins bonne. Et toujours un pas à la fois comme je te l’expliquais dans ce billet.

Tu veux en savoir plus sur ce sujet passionnant ?

Je te donne rendez-vous le samedi 14 octobre à 14h.

À l’issue de cette formation complète, tu repartiras avec un programme concret et pratique pour mettre en place la chrononutrition et retrouver une pêche d’enfer !

En plus de la formation, je propose également un cours de cuisine pour préparer des petits-déjeuners de champion en quelques minutes (le samedi 11 novembre).

En ce moment, la formation + le cours = PROMO !

Alors, à très vite !




1 pas à la fois

Un jour, j’ai lu une phrase qui m’a beaucoup fait réfléchir et qui résonne en moi encore aujourd’hui : « L’instinct le plus fort de l’être humain n’est pas sa survie, c’est le besoin du familier. Les hommes sont terrifiés par l’inconnu. »

C’est la raison pour laquelle on est si imperméables au changement. Même lorsqu’on est convaincu de son bien-fondé ! C’est pour cela que lorsque quelqu’un m’annonce être super motivé pour changer TOUTE son alimentation, je ne suis pas forcément rassurée. Il peut arriver que ça fonctionne pour certaines personnes, mais la plupart d’entre nous a besoin de changements par étape. On franchit une étape, on l’intègre, on passe à la suivante. Il se peut même parfois qu’on doive revenir en arrière, ou bien qu’une étape prenne plus de temps que prévu. Et c’est ok.

Les personnes que j’accompagne ressentent énormément de culpabilité quand elles ne parviennent pas à aller aussi vite qu’elles le souhaitent. Ou quand elles doivent revenir en arrière pour mieux intégrer un élément de changement. Dis-toi bien que si tu as certaines habitudes depuis 5, 10 ans, voire plus, ce n’est sans doute pas en 1 semaine que tu vas pouvoir les changer.

Un bon aliment chasse un mauvais

Dans le cadre de la chrononutrition, on conseille de manger un petit-déjeuner salé, gras et protéiné. Cela est valable aussi si on décide d’arrêter le sucre. Et ce, afin de lisser les courbes de glycémie qui surviennent quand on mange des aliments à haute valeur glucidique. J’invite les personnes qui ont décidé à franchir le pas à y aller pas à pas.

Si pour toi il est difficile de mettre en place le petit-déjeuner salé, gras et protéiné, commence par le week-end par exemple. Tu auras sans doute plus de temps pour préparer ce que tu aimes et voir ce que tu ressens ensuite. Par la suite, une fois que cette habitude de week-end sera bien ancrée, tu auras peut-être envie d’instaurer ce type de petit-déjeuner un jour par semaine, puis deux, et ainsi de suite… Ce qui compte, c’est d’y aller à ton rythme et de noter les améliorations, le bienfait de toute nouvelle habitude.

Quand j’ai commencé à modifier mes habitudes de petit-déjeuner, j’ai d’abord commencé par manger mes aliments préférés. C’est plus facile d’introduire ensuite d’autres saveurs qu’on ne mange pas forcément souvent, et surtout pas au petit-déjeuner…

Si tu as besoin d’un petit boost mensuel ou d’en apprendre plus sur la chrononutrition, la méthode pour arrêter le sucre ou acquérir des techniques et des chouette recettes pour tous les jours, jette un coup d’oeil à mon offre.




Le petit-déjeuner à l’hôtel

Quand tu décides d’adopter la chrononutrition et de manger salé, gras et protéiné le matin, il se pourrait bien que tu voies arriver le petit-déjeuner d’hôtel d’un très mauvais œil. Alors, bien sûr, tout dépend où tu pars et la qualité des repas proposés à l’hôtel…

Voici quelques petites astuces pour tirer ton épingle du jeu. Garanti zéro frustration !

Le mieux est de te renseigner à l’avance auprès de l’hôtel avant de confirmer ta réservation. Aujourd’hui, les intolérances alimentaires et les restrictions sont plus communément admises qu’il y a quelques années. Pose des questions précises sur ce qui est proposé au petit-déjeuner : y a-t-il de la charcuterie, des fruits, des légumes, des œufs, du pain sans gluten, du yaourt végétal… ?

Si la réponse ne te satisfait pas, tu as encore le choix d’apporter tes propres produits ou d’opter pour un autre type d’hébergement.

Se préparer son petit-déjeuner soi-même…

Perso, quand j’ai opéré ma transition alimentaire, j’ai privilégié les locations du style airbnb, pour justement avoir le choix de ce que je mangeais le matin. C’est sûr que dans les hôtels, la tradition du croissant café a parfois la vie due? Ce qui peut vraiment être décourageant. Ou avoir de très bonnes surprises.

Lors de mon séjour à la montagne, l’hôtel proposait des petits-déjeuners super variés. Toutes les sortes d’œufs, de la charcuterie, des pains sans gluten, une délicieuse salade de fruits…

De l’énergie au saut du lit

Mon petit rituel, comme tu le verras sur la photo était de prendre du yaourt végétal avec des graines de chia, des oléagineux (noix de pécan, graines de tournesol) sur lesquels je versais un yaourt végétal. Je prenais aussi 2 kiwis ou de la salade de fruits, un peu de pain avec du beurre et de la charcuterie ainsi qu’un œuf sur le plat. Je peux te dire qu’après ça, je pouvais attaquer la montagne sans aucun problème et je pouvais tenir toute l’après-midi sans manger. Il faut dire que je n’aime pas trop manger pendant que un effort physique, mais je sentais bien que mon énergie était constante et je n’ai ressenti aucun pic de glycémie particulièrement haut.

Voilà le combo gagnant de ces vacances.

Et toi, quel était ton rituel petit-déj cet été ?

Si tu veux en savoir plus sur la chrononutrition pour avoir une pêche d’enfer toute la journée, j’organise une formation (2 dates au choix) et un cours extra (2 dates au choix aussi) pour te préparer des petits-déjeuners de champion. Plus d’info




La montagne, c’est bon pour la santé

🏔Cet été, je suis retournée en vacances à la montagne.
Du côté de la Rosière. Quelle région magnifique !
Ça ne m’était plus arrivé depuis (trop) longtemps. Et y a pas à dire, ça m’a fait un bien fou.

Très vite, j’ai bien dû me rendre à l’évidence : les exercices que je pratique au quotidien ne sont clairement pas suffisants pour arpenter les cols de montagne !
C’est toujours mieux que rien, me suis-je dit pour me rassurer. Cette petite semaine de remise en forme était donc plus que nécessaire.
Et puis, outre des paysages à couper le souffle dont je ne me lasse pas, des températures super agréables et un air clairement plus sain, après quelques jours, les effets se font déjà sentir : plus de souffle, plus d’endurance et moins de courbatures…
C’est dingue comme le corps s’habitue vite. Une semaine de sports en montagne une fois par an, voilà mon auto-prescription.

La montagne, c'est bon pour la santé

Physiologiquement, que se passe-t-il lorsque tu fais du sport en altitude ?

C’est prouvé, la montagne, c’est bon pour la santé. 🍊🍎Mais que se passe-t-il réellement dans ton corps ?
Étant donné que plus on monte, plus l’oxygène se raréfie, on s’essouffle et le cœur bat plus vite. Ce qui a pour conséquence de produire plus de globules rouges et de libérer de l’EPO, la fameuse hormone dopante.
En plus, le rythme cardiaque et la circulation sanguine augmentent, ce qui permet de réduire les risques de maladies cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle, les AVC, les maladies cardiaques…
Et puis, last but not least, séjourner à la montagne permet de faire le plein de vitamine D.
Bref, que du bon !

La Rosière, une station hyper-active l’été !

Située à 1.850 m d’altitude, elle offre une superbe vue sur le Mont Pourri (oui, pas de chance pour lui 🙃).
En plus d’une foule de balades super bien balisées et classées par degré de difficulté, La Rosière (et Les Eucherts juste à côté) est une station vraiment très active l’été. Cela dit, si tu veux t’y rendre, vérifie bien les dates de fermeture qui se situent vers la fin août. Et de l’avis d’autochtones rencontrés sur place, après la fermeture, il ne s’y passe vraiment plus rien 😴
Quand j’y suis allée, c’était la “Bike week”, il y avait plein d’activités gratuites organisées pour les cyclistes débutants ou confirmés. Perso, le vélo, c’est pas forcément mon truc, mais j’ai failli me laisser tenter 😜

Alors, on s’y croise l’année prochaine ?

PS : J’ai logé dans un hôtel assez récent (ILY Hotel). Le petit-déjeuner était vraiment incroyable et super varié. Je t’expliquerai dans un prochain article comment tirer ton épingle du jeu quand tu veux manger salé, gras et protéiné le matin à l’hôtel… À très vite !