Les coulisses de la création de mon offre ou savoir dire stop

Tu l’auras peut-être remarqué, je me suis faite très discrète par ici ces derniers temps. Non pas que je n’avais rien à te raconter, mais je n’y arrivais tout simplement pas. Trop ! J’avais trop ! Je me suis épuisée. C’est une facette de ma personnalité avec laquelle je dois composer… ça m’est arrivé tellement de fois ! Aujourd’hui, je prends les signes en considération plus tôt qu’avant. Depuis qu’on m’a diagnostiqué des problèmes de thyroïde, je suis obligée d’être attentive à ces phases down. Je me permets aujourd’hui de ne pas être pump pump the volume en toute circonstance, d’annuler une activité si je sens que je ne vais pas en profiter comme je le souhaite, et c’est ok.

Les coulisses de mon offreEt pourtant, il m’arrive encore de tirer sur la corde, surtout au niveau professionnel. Alors, pour pouvoir sortir la tête hors de l’eau dans ces cas-là, je me ferme en partie. Je me concentre sur le plus urgent, le plus important, le plus structurant. C’est pourquoi j’ai continué à donner les cours de cuisine, j’ai animé des chouettes ateliers avec des gens merveilleux. Je les ai choisis et j’ai délaissé les réseaux sociaux.
Et on ne va pas se voiler la face : aujourd’hui, si tu ne publies rien sur les réseaux, c’est comme s’il ne se passait rien dans ta vie. Mais dans la vie de qui ne se passe-t-il rien ?

Après m’être épuisée, j’ai rechargé mes batteries à fond les ballons ! Plus déterminée que jamais à aider toutes les personnes qui veulent faire du contenu de leur assiette le point de départ de leur transition vers un mieux-être. Avec une offre complète que tu pourras découvrir ici.
Cette phase de création est capitale pour moi. J’adore me replonger dans mes cours et mes bouquins, regarder des vidéos…
Je compile tout ça dans ma tête et ensuite, je réalise une grande affiche qui reprend les différents éléments que j’ai envie d’aborder, les différentes composantes de mon offre. Enfin, je mets tout cela en musique et je rédige les parties qui constitueront mes cours et formations.

Une fois que je me mets à la rédaction des différents thèmes que je veux aborder durant les cours et formations, tout prend vie.
Je trouve fascinant de voir la manière dont les choses se recoupent. J’en apprends toujours un peu plus !
Et voilà, aujourd’hui, je suis fière et heureuse d’avoir pu faire émerger de tout cela 8 cours de cuisine, 2 formations et 2 cours extra se rapportant aux formations.
D’autres choses sont en cours de conception et de préparation. Je ne t’en dis pas plus pour l’instant 😉

Ce qui me fait le plus plaisir ? M’imaginer dans l’interaction avec les participant.e.s, passer un superbe moment de partage, d’échange, de complicité et de plaisir !
Parce que c’est de cela dont il s’agit : de rencontres conviviales !
Il peut m’arriver de ne pas être au top de ma forme avant un cours de cuisine, mais jamais après.
L’énergie qui circule entre nous me ressource, me pousse à me dépasser, à proposer encore et encore d’autres thèmes qui pourront t’intéresser, qui te permettront de te sentir mieux, de te donner confiance.
Parce que oui, on a besoin de confiance pour amorcer un changement et je suis ravie de pouvoir t’accompagner sur ce chemin.

J’espère t’y croiser !
Flo




La ferme gastronomique de Bossimé à Namur

L’atelier de Bossimé, un voyage au cœur d’une gastronomie authentique ! Ça faisait un bon moment que je voulais passer par la ferme gastronomique de Bossimé. Ce qui m’attirait particulièrement, c’est qu’ils cultivent eux-mêmes leurs légumes et qu’ils privilégient les circuits courts, voire très courts. J’étais bien loin d’imaginer les nombreuses autres belles choses qui m’attendaient.

Dès l’arrivée, on t’accueille chaleureusement, bon jusque-là, rien de foufou, mais avant d’aller rejoindre ta table, tu passes devant la cuisine et on te présente toute l’équipe. Et le ton est donné !

On choisit une table de 2 face à la cuisine, pour ne pas en perdre une miette. On opte pour le menu 5 services avec les vins assortis. Et on a bien fait ! D’abord, on prend l’apéritif maison à base de brhum (du rhum de chez nous fabriqué à base de betteraves). Et puis, c’est parti pour la fête aux papilles. Je ne me souviens plus de tout dans le détail, mais comme ils ont tout prévu, tu reçois une petite carte avec ce que tu manges à chaque plat. D’ailleurs, ils n’appellent pas ça des plats mais des moments : le moment végétal, le moment poisson, le moment viande, le moment fromage et le moment sucré. Mon moment préféré ? Celui autour du poisson, et plus particulièrement des coquilles Saint-Jacques en deux façons : l’une chaude avec la Saint-Jacques snackée brièvement dans sa coquille au barbecue et l’autre froide en tartare avec une émulsion de corail. Chaque mets est accompagné d’un pain et d’un beurre différent. Juste waw !

Ce que je retiens surtout, c’est la finesse de chaque moment, souvent en deux déclinaisons, les vins super bons, bien assortis aux plats. Avec de belles découvertes de ce côté-là aussi comme un vin de Liège. La disponibilité de l’équipe m’a aussi particulièrement touchée. Mon acolyte de ce soir-là ne mange pas de fromage, ils ont donc réalisé « minute » une superbe création pour remplacer le moment fromage, rien que pour lui.

On a énormément ressenti une cohésion d’équipe. Dans la cuisine, j’ai l’impression qu’il n’y a pas vraiment de chef, tout le monde travaille de concert. Le mot est bien choisi, car comme lors d’un concert, chacun sait ce qu’il a à faire et tout se passe de manière hyper fluide.

Bref, une expérience merveilleuse dont je me souviendrai longtemps ! Tout cela m’a donné un tas de belles idées pour le cours autour des fêtes 😊 Celui du mardi 13 décembre est complet, mais si tu as envie de participer, j’ouvre une nouvelle date : le jeudi 15 décembre. Alors, envoie-moi un petit mail et si vous êtes suffisamment nombreux, alors c’est parti ! 😋

atelier-de-bossime.be 
Rue Bossimé, 2B
5101 Loyers




Petit “gâteau” de quinoa à la mousse de noisettes

Le 18 octobre, on entamait un nouveau cycle de 6 ateliers de cuisine. Ces ateliers sont pour moi un moment privilégié dont je savoure chaque instant en compagnie des participant.e.s. C’est toujours un plaisir de transmettre des trucs et astuces pour que chacun.e se sente bien (mieux) et s’approprie une manière de manger différente, mais toujours très gourmande. Et puis, si tu as déjà participé à un atelier, tu le sais : on s’amuse vraiment bien (aussi) !

J’avais envie de te partager une petite recette toute simple mais qui produit toujours son petit effet : des petits “gâteaux” de quinoa à la mousse de noisettes. Le démoulage des gâteaux n’a pas été sans risque, mais le résultat est vraiment top ! Et d’une simplicité époustouflante ! Une alternative intéressante à la viande, en repas du soir, éventuellement avec une petite salade en accompagnement. En plus, le quinoa est une protéine complète !

Pour 4 personnes, il te faudra:

1 tasse de quinoa trempé 12h et germé (il germe très vite, en 12h, tu vois déjà apparaitre des petits germes)
1 oignon rouge
2 branches de céleri
1 carotte
1 à 2 c à c d’épices de ton choix (ici, nous avons choisi le chimichurri)
Fleur de sel

Pour la mousse de noisettes :

100 g de noisettes trempées pendant 12h et rincées
3 carottes
éventuellement, l’eau de cuisson des carottes au moment de mixer

Pour la sauce crue :

1/2 botte de pourpier d’hiver
4 c à s d’huile d’olive
4 c à s d’huile de noisette
Au moment de dresser : quelques graines germées

Coupe grossièrement les carottes pour la mousse de noisettes. Détaille finement l’oignon, le céleri et la carotte. Rince le quinoa et mélange-le aux autres ingrédients. Dresse le mélange au quinoa dans des emporte-pièces directement dans le cuiseur vapeur. Passe le tout 10 minutes à la vapeur.

Pendant ce temps, prépare la sauce crue : émince le pourpier et mélange-le aux autres ingrédients.

Une fois les carottes cuites, mixe-les avec les noisettes, une pincée de fleur de sel, et éventuellement un peu d’eau de cuisson.

Dresse la mousse dans le fond des assiettes, déposes-y un gâteau de quinoa. Arrose de 2 c à s de sauce crue et décore de quelques graines germées.

Et voilà !




Le retour du tartare d’algues

Si tu es fin.e observateur.trice, tu auras remarqué que mon site a changé de look ! Pour arriver à ce joli résultat, quelques heures voire des centaines d’heures ont été nécessaires. Et comme je ne m’avoue jamais vaincue (ou très rarement), j’ai tendance à essayer de trouver la solution sans fin ! Sauf qu’à un certain moment, j’ai bien dû me résigner : j’avais perdu des dizaines de publications. Pouf, évaporées dans la stratosphère de la grande toile internationale. Après avoir pesté, râlé, pleuré de rage, il a bien fallu que je me rende à l’évidence : une page s’est tournée, vive la nouvelle page ! Pfiou, t’as vu ça le bouddha ici…

Parmi les grandes disparues, ma recette de tartare d’algues est de celles qui en ont fait les frais. Et comme je sais que tu adores ça, je ne pouvais pas ne pas la reposter !!

Pour un petit pot, il te faudra :
20 gr d’algues réhydratées (au choix : dulse, wakamé, hijiki, kombu… ou un mélange)
1 pouce de gingembre
1 botte de ciboulette
le jus et le zeste d’1 citron
1 échalote
6 c à s de sésame
1 à 2 c à s de tamari ou 1 pincée de fleur de sel
1 c à s de vinaigre de riz
1 c à s de câpres

Réhydrate les algues pendant 5 à 10 minutes dans de l’eau (jusqu’à ce qu’elles soient tendres).

Prélève le zeste du citron et émince-le ainsi que l’échalote, la botte de ciboulette et le gingembre. Presse le citron. Une fois que les algues sont réhydratées, émince-les aussi, et mélange tous les ingrédients.

Tu peux servir ce tartare sur des crackers de graines, sur des belles tranches de pain au levain ou encore sur des tranches de chou rave ou de betterave. Tu peux même ajouter du fromage de chèvre. C’est top en apéro !

Et si tu veux apprendre une foule d’autres recettes autour des super aliments, ne manque pas le cours du 17 janvier. Plus d’infos ici

Alors, il t’avait manqué, non ?😁 😎😋




Des pâtes crémeuses sans crème

Avec l’âge, je supporte de moins en moins les produits laitiers, particulièrement la crème. Je n’en mange d’ailleurs plus jamais. Mais il n’y a rien à faire, son côté réconfortant et cotonneux me manque parfois.

Tu vois du genre mac & cheese, un bon plat d’automne, quand le froid commence à piquer et que le soir tombe en une fois. Aujourd’hui, c’était un jour comme celui-là. Alors, je prépare une crème vegan, sans aucun produit laitier, mais avec un max de réconfort !

La recette est simplissime, à la portée de tous les gourmands.

Ingrédients pour 4 personnes :

400-500 gr de pâtes de ton choix (ici, j’ai utilisé des raviolis frais de chez Efarmz, un pur délice)
2 oignons
2 gousses d’ail
160 gr de céleri rave
1 poignée de noix de cajou trempées minimum 2h
1 c à s d’huile d’olive
2 petites louches d’eau de cuisson
Fleur de sel (selon le goût)

Pour la garniture :
Graines rôties à la poêle (graines de courge, de tournesol…)
Une herbe au choix (ici, j’ai choisi de la mizzuna)
Parmesan (fac.)

Fais chauffer une grande casserole d’eau pour les pâtes.
Fais cuire le céleri coupé grossièrement en morceaux, les gousses d’ail et les oignons une vingtaine de minutes à la vapeur, jusqu’à ce que le céleri soit tendre. Entre temps, fais cuire tes pâtes. Egoutte-les en réservant 2 ou 3 louches d’eau de cuisson. Rince les noix de cajou et mixe tous les ingrédients au blender, assaisonne de fleur de sel. Si le mélange est trop épais, ajoute un peu d’eau de cuisson. Pas de trop, la crème ne doit pas être liquide.

Pour faire rôtir les graines, j’emploie une poêle sans matière grasse. Petit conseil : reste bien à côté et remue régulièrement, car ça brule très rapidement.

Mélange les pâtes et la sauce. Dispose-les sur les assiettes. Saupoudre de graines rôties, de l’herbe de ton choix émincée et de parmesan.

Un régal !

Et toi, quel est ton plat réconfortant ?

 




Le gaspacho au melon

Un jour, mon amie A a préparé un délicieux gaspacho à la pastèque. Impossible de remettre la main sur la recette. Chaque année, je redemande la recette, et chaque année, je reçois celle du gaspacho au melon 🙄 Alors, pour conjurer le sort, j’ai décidé de créer ma propre recette de gaspacho… au melon 😆

Idéal pour profiter des bienfaits des fruits et légumes d’été jusqu’au bout !
Ingrédients :
Pour 3-4 portions
1/2 melon
1/3 de concombre
1 poivron rouge épépiné
2 tomates
1 gousse d’ail
une pincée de sel
Mixe le tout. Ajoute 200 ml d’eau (ou plus selon la consistance souhaitée).
Réserve au frigo et sers bien frais. Tu peux parsemer des petits morceaux de jambon cru par-dessus.
Si, comme moi, tu supportes moyennement les poivrons crus, je te conseille de le cuire au préalable. Je les adore un peu confits, alors je les coupe en 2, je les épépine et je les cuis à la vapeur pendant 50 minutes à 1h. Ils sont fondants à souhait…
Enjoy !



VITTEL – LA NATURE TOUTE PROCHE !

Comme je te le disais en ce début de semaine, je suis partie le week-end dernier avec mes amies S et F à Vittel, au Club Med. J’y suis déjà allée en famille, pendant les grandes vacances. Je connais donc l’endroit. Mais je ne connaissais pas la région sans enfant, entre copines ni en automne, ce qui change la donne. Cette saison me ressource et je me sens comme renaître. C’est pour moi le moment des bilans, celui pendant lequel je me recentre, je médite, je m’interroge… je fais le point. Et j’essaye d’être le plus souvent possible en contact avec la nature, je marche dans les bois et respire ce bon air d’automne. Vittel s’est donc avéré être une option intéressante dans cette optique.

Cela faisait assez longtemps qu’on avait envie de partir toutes les trois, de s’évader le temps d’un week-end où chacune a 10 ans de moins, où ta seule préoccupation est de fermer la porte de ta chambre à clef, que même ça, tu oublies une fois sur deux… mais il a fallu attendre que la création de famille des unes et des autres se termine, et pour certaine(s), ça a pris plus de temps que pour d’autre(s) ! Nous avions envie d’un endroit pas trop éloigné de Bruxelles, assez facile d’accès, pas trop cher et où on pouvait profiter de soins et de bien-être. Assez rapidement, notre choix s’est porté sur Vittel, ville bien connue pour ses cures et ses thermes, à seulement 400 kilomètres de chez nous. Nous avons réservé au mois d’août et nous avons bénéficié d’un tarif que nous avons trouvé assez avantageux : 360 € pour 3 nuits, 4 jours, en chambre individuelle. Ce que tu ne sais peut-être pas, c’est qu’au Club Med, tout est compris, tu manges à ta faim trois fois par jour (plus les apéros deux fois par jour, le goûter et j’en passe, tu l’auras compris, tu ne meurs pas de faim), tu bois ce que tu veux quand tu le veux et tu pratiques les sports que tu veux en bénéficiant d’un encadrement professionnel. Je pense que nous aurions difficilement trouvé moins cher ailleurs.

le grand hotelNous sommes arrivées jeudi dans l’après-midi avec le soleil. Nous nous sommes installées dans nos chambres qui donnaient toutes sur la terrasse du bar. Très jolie vue. La déco des chambres est un peu ancienne, mais le confort est optimal et elles sont bien entretenues. Ensuite, découverte du parc. Le Club Med est situé dans le parc de Vittel, véritable poumon de la ville qui s’organise autour de celui-ci. Le Palmarium rassemble les sports intérieur (comme le badminton, le tennis de table, le fitness, la salle de muscu et de cardio et la piscine). Un peu plus loin dans le parc, une multitude de terrains de tennis n’attendent que le champion qui sommeille en toi. Les golfs sont également assez réputés ainsi que l’équitation. Il y a même des courses hippiques organisées le dimanche à l’hippodrome, ça c’est chic ! Le Grand Hotel (où nous logions) domine par son escalier majestueux et son architecture du début du 20e siècle, magnifique ! Tous les édifices du parc sont à l’avenant. C’est un peu comme un voyage dans le temps, au siècle passé. Tu imagines les dames descendre le grand escalier dans leurs robes longues, protégées par une ombrelle.

les lacs de ContexévilleLe Club Med de Vittel est réputé pour les sports. Il y a en effet moyen de bouger durant le séjour. Pleine d’entrain et de motivation, j’avais emporté des tenues de sport en surnombre… on ne sait jamais que les copines aient oublié leur matériel, ce qui était le cas… Mais je me suis finalement contentée presque exclusivement de la marche. Le matin, une marche rapide d’un peu plus d’une heure est organisée. Un bon moyen de se nettoyer les poumons et de découvrir la région. Autant te dire que j’étais désespérément la seule de nous trois au rendez-vous. L’après-midi, d’autres marches, plutôt découvertes, sont organisées par la Vigie des Eaux. C’est l’Office de tourisme de Vittel, un bien joli nom pour une noble fonction. On y marche bien plus lentement mais les indications botaniques et historiques de Stéphanie, la guide, valent la peine. Elle connait la région comme sa poche et lui est totalement dévouée. Et si tu n’es pas fan de balade en groupe, que tu préfères marcher à ton propre rythme, la Vigie des Eaux peut te conseiller des parcours avec une carte très bien détaillée. Dimanche, avant de repartir, nous sommes allées jusqu’aux lacs de Contrexéville, superbe promenade de presque trois heures dans la campagne où nous n’avons croisé pratiquement personne.

Bon, et le bien-être dans tout ça me demanderas-tu ? Nous avons quand même sélectionné cette destination pour bénéficier de soins… Nous avons été très raisonnables étant donné que le but de notre voyage était d’abord et avant tout la papote entre copines, tu sais ce que c’est, le temps passe alors à toute vitesse et sans t’en rendre compte, tu passes de l’apéro de midi à celui du soir en une fraction de seconde ! Heureusement que personne ne te réveille le lendemain matin, ça nous a permis de continuer ces papotes si urgentes et tellement intéressantes jusqu’au milieu de la nuit. Nous n’avons pas eu trop le temps de nous consacrer à d’autres activités mais nous nous sommes quand même offert chacune un soin visage et un massage au centre Payot. Je ne suis pas une grande adepte des massages, donc, j’ai clairement préféré le soin visage. Splendide ! En sortant du centre, nous étions un peu déboussolées, trop détendues sans doute ! Mes amies, elles, ont adoré leur massage. Il ne s’agit donc pas d’une faille professionnelle, mais d’un avis personnel. Les thermes proposent aussi des soins plus ou moins similaires. En discutant avec d’autres clients, il semblerait que les deux centres se valent. Les thermes proposent des soins sur tout le séjour, si tu en souhaites plusieurs, la formule peut s’avérer intéressante.

buffetCôté cuisines, les menus proposés sont variés et on mange très correctement. Le buffet est bien fourni et il y a un vaste choix de légumes. Je peux le dire en l’ayant vécu pendant l’été : il y a moyen de respecter un régime alimentaire spécifique, même dans ce genre d’infrastructure. Cela dit, cette fois, nous ne nous sommes privées de rien… raisonnablement, bien entendu !

Il est clair que nous avons eu de la chance avec le temps, il a fait magnifique pendant quatre jours, on a souvent pris l’apéro dehors et on y a même mangé une fois ! Et puis, quand tu sais que tu risques des intempéries, tu t’équipes correctement. J’avais prévu les vêtements de pluie adéquats pour aller marcher même si le soleil n’était pas au rendez-vous.

Le Club Med, tu aimes ou pas. Si tu n’as envie de parler à personne et rester dans ton coin, je dirais que c’est beaucoup plus compliqué qu’ailleurs parce que le personnel est aux petits soins et les GO (gentils organisateurs comme on les appelle) sont souriants et très accueillants. Une véritable culture d’entreprise qui peut te déstabiliser si tu n’es pas habitué ou si tu as fait vœu de silence et de recueillement pendant tes vacances. Mais sinon, c’est plutôt agréable de te sentir accueilli. L’équipe est très sympa ! Evidemment, nous sommes venues hors saison, ce qui rend le personnel beaucoup plus disponible, attentionné et moins débordé.

Dépaysement total assuré, à seulement quatre heures de route. Je suis revenue avec des poumons tout neufs et une peau de bébé… 10 ans de moins je te disais. The new me is born !

On y retourne les filles ?




UNE JOURNÉE AU MUSÉE DU TRAIN

Parfois, je quitte ma cuisine et je ne vais pas forcément tout de suite au restaurant, non non, parfois, je me déplace carrément en visite culturelle. Quand il s’agit de découvrir un nouveau site dans la capitale, c’est d’autant plus agréable. Nous avions entendu parler du musée du train qui a élu domicile dans la magnifique gare de Schaerbeek en septembre. Grande chance pour nous : le tram 92 part de chez nous et arrive juste en face de la gare. Bien qu’étant motorisés, le complément alimentaire, le rejeton vitaminé et moi-même aimons nous déplacer en transports en commun. Certains penseront que nous sommes des êtres singuliers, que lorsque l’on n’est pas contraint et forcé d’emprunter les appareils de la STIB, on s’abstient. Hé bien non, nous trouvons qu’il est agréable de découvrir la ville en prenant le temps, hors des heures de pointe, du stress au volant et des conducteurs-tueurs. Pas besoin de trouver une place, ni de céder une éventuelle priorité de droite, de subir les humeurs de l’automobiliste mal luné ni de hurler des insanités au risque de choquer les chatières oreilles à l’arrière du véhicule. Bref, que du bonheur !

A notre arrivée, nous n’étions visiblement pas les seuls à avoir eu l’idée et la file se tortillait jusqu’à l’extérieur du bâtiment. Qu’à cela ne tienne, le service d’accueil est très efficace, et nous n’avons pas patienté trop longtemps. Si tu veux économiser le prix de l’audio-guide, une application facilement téléchargeable sur ton smart phone a été mise au point. Elle reprend exactement les mêmes infos que l’audio-guide. Bon, évidemment, tu as l’impression et l’air de téléphoner pendant toute la visite, mais c’est un détail que tu oublies vite. La salle des pas perdus reprend d’anciennes installations d’intérieur de gares (vieux guichets, costumes d’époque, anciens tickets…). Les boiseries sont somptueuses et la taille de la salle te fait oublier que nous sommes probablement très nombreux.

IMG_2964La visite se poursuit dehors, et puis, tu te diriges vers un nouveau (immense) bâtiment où d’autres halls plus spectaculaires les uns que les autres t’attendent. La scénographie est excessivement bien pensée et de nombreux modules sont interactifs. Le niveau de la visite est à la fois adapté aux enfants et aux adultes. Un enfant à partir de 6 ans comprend beaucoup de choses et ne s’ennuiera pas un seul instant, ce qui est plutôt rare… Il y a toujours un moment où les petits demandent quand ce sera fini… Les machines sont tellement bien présentées, dans des univers chaque fois différents, que jamais l’attention ne faiblit. Il faut compter minimum une heure et demie de visite si tu veux prendre le temps d’écouter certains commentaires (je pense que si tu veux tous les écouter, tu peux y passer la journée). Le site est tellement riche que tu peux y revenir sans aucun doute plusieurs fois pour encore découvrir des choses que tu n’aurais pas vues lors de ton premier passage.

IMG_2954L’estomac dans les talons (aaaah, me revoilà, tu vois, je ne suis jamais trop loin d’une cuisine ni d’un restaurant finalement, on y revient toujours), nous avons décidé de nous attabler à l’estaminet installé dans le musée. Il se trouve que c’est le groupe « Restauration Nouvelle » (Orangerie du Parc d’Egmont, Brasserie du Prince d’Orange…) qui l’exploite et que, comme lors de précédentes expériences, le service laisse à désirer et la nourriture ne squette pas trois pattes à un canard pour reprendre l’une de mes expressions préférées. Il faut lourdement insister pour obtenir les cartes, pour qu’on vienne prendre la commande, pour recevoir les boissons, pour payer… Nous n’avons pas mal mangé, ce serait mentir, mais nos estomacs n’étaient pas au comble de leur réjouissance non plus. Le cadre est magnifique, il est bien dommage que le service de restauration ne soit pas à sa hauteur.

Nous retournerons très certainement au superbe musée du train, mais nous prendrons notre pique-nique !

Train world
Site – Place Princesse Elisabeth 5 – 1030 Bruxelles
Ouverture de 10h à 17h (fermé le lundi) – fermeture de la billetterie à 15h30 (fermeture du site à 17h)
Gratuit pour les enfants de moins de 6 ans – 25 € pour une famille (2 adultes et max. 4 enfants)




MIKE AND BECKY

Mike and Becky, tu ne connais pas ? Derrière ce nom se cachent deux amoureux du chocolat qui réalisent un travail fantastique « bean to bar », de la fève à la tablette. Ici, il n’est absolument pas question de chocolat transformé à partir d’un produit de couverture, non, toute la production est maîtrisée de la fève à la tablette ! Leur boutique est située avenue Brugmann, à deux pas du centre Champaca… Et voici l’histoire de cette belle rencontre.

Hier, j’ai participé au magnifique marché de Noël organisé chez Champaca. Si tu ne connais pas, Champaca, c’est un centre de bien-être où des thérapeutes de toutes disciplines se partagent des cabinets dans une ambiance zen et apaisante. Catherine, la directrice du centre, a imaginé rassembler des exposants mus par une même passion : le travail artisanal, fait avec passion et distillé avec amour. Le genre d’événement oùtu te dis que le monde est beau et peuplé de belles personnes. J’avais préparé des tonnes de pots de citrons confits. Et même si je n’en ai pas vendu autant que j’en avais préparés, j’ai rencontré des gens fantastiques avec des parcours de vie atypiques et des histoires passionnantes. Et ça, les belles histoires, j’adore. A commencer par celle de Björn et Julia de Mike and Becky. Le temps du marché, Björn était mon voisin de stand, et je n’ai pas pu résister à ses chocolats délicieux.

L’histoire de Mike and Becky est un conte moderne : Julia et Björn, respectivement Russe et Allemand, vivent à Bruxelles depuis une quinzaine d’années et, comme pour tous les Belges, d’origine ou d’adoption, le chocolat fait partie de l’alimentation de base. Lors d’un voyage à Pragues, ils tombent sur un bar à chocolat chaud, avec des fèves de différentes origines. Ils trouvent le concept extra, et se rendent compte qu’un tel endroit est pour ainsi dire inexistant à Bruxelles, capitale du pays du chocolat ! Arrivés à un moment de leur existence où il faut faire un choix : continuer dans le même voie encore pour deux décennies ou plus, ou opérer un tournant majeur, la seconde option est envisagée sérieusement. Ils se lancent dans l’aventure : fabriquer un chocolat sans arômes artificiels, émulsifiants ni ganaches, mais avec des ingrédients bio et un sucre naturel, non raffiné, et équitable ! Au début, ils vendent exclusivement via leur site internet, et ensuite, ils ouvrent leur boutique sur l’avenue Brugmann, où, parait-il, le chocolat chaud est un must incontournable et qui figure en tête de ma liste des beaux endroits à tester.

Le nom, Mike and Becky, est la contraction de leurs noms de famille (Björn Becker et Julia Mikerova), donc, comme dirait Björn avec beaucoup d’humour : « je suis Becky et Julia est Mike ».

Les tablettes sont emballées dans des magnifiques pochettes en carton au design irrésistible, et petite touche écolo supplémentaire : si tu ramènes la pochette lors de ton prochain achat, tu bénéficies d’une réduction de 0,50 €.

La générosité de Björn et de Julia se ressent aussi dans leur ouverture à d’autres chocolatiers du monde entier. Ces derniers sont d’ailleurs largement mis en valeur, non seulement dans leur boutique, mais aussi dans la box « chokola club » qu’ils ont lancée. Tous les deux mois, tu reçois une boite avec 5 à 7 tablettes de chocolat provenant de fabricants « bean to bar » du monde entier. Infos concernant cette action : www.chokolaclub.com.

Un concept pensé et exécuté dans les moindres détails, avec un seul et même leitmotiv : proposer des produits de qualité pour que tous les intervenants soient contents de prendre part à l’aventure (du producteur de fèves, à Julia et Björn, jusqu’au consommateur final).

J’ai craqué pour trois variétés : Republique Dominicaine (mon préféré), Inde et Belize.

A la question : « est-ce parfois difficile de travailler à deux ? », Björn répond : « les plus belles journées au travail sont celles passées avec Julia ! »

Mike and Becky
Avenue Brugmann 243 – 1180 Bruxelles
+32 498 44 06 40 – www.mikeandbecky.be




AMI – POUR LA VIE !

Photo à la une : Jeremy Galand (les autres sont de moi, tu l’auras remarqué !)

Cela faisait un moment que je passais devant AMI rue Lesbroussart, quartier Flagey. Jusqu’ici, le casting des accompagnateurs s’était révélé être un fiasco. Jusqu’au jour où, par un beau samedi matin, le complément alimentaire me propose de sortir manger quelque part. C’est en général un fameux casse-tête car nombreux sont les chouettes endroits fermés le samedi midi. Maintenant que je suis une fille organisée et que je suis encore plus à l’affût qu’avant des bonnes adresses à tester, j’avais répertorié l’endroit dans mon petit calepin gourmand.

Nous voici donc partis pour l’aventure. Et quelle aventure ! Tout d’abord, chez AMI, on est accueilli, ça n’a l’air de rien, mais pour nous, ce premier contact est généralement décisif. Un grand bonjour assorti d’un grand sourire, bingo, on est déjà AMI… Et tout ce qui suit est à l’avenant. La déco est très… scandinave, du bois, des tons pastels et, sur les étagères, des plantes participent à la zen attitude. Je m’installe sur la banquette en bois garnie de jolis coussins en tricot.

IMG_0668Chez AMI, tout est végé. Oups, ça y est, le mot est lâché… Il y en a déjà deux qui ont quitté la salle… mais non, reste, tu vas comprendre que végé ne rime pas du tout avec ennui !

Les burgers (la spécialité de la maison, végés bien sûr) se composent d’une galette de légumes et de garnitures. A la carte, on retrouve les burgers, des sandwichs (1/2 baguette), des croques, des accompagnements, et… une assiette sans gluten (aaah !!). J’opte bien entendu pour cette dernière d’autant qu’elle comporte la fameuse galette de légumes du jour. Dans cette généreuse assiette se côtoient des légumes grillés, un petit mesclun, un houmous canon, des carottes, de la mozzarella et des tomates. Je suis comblée ! Le complément alimentaire craque pour un burger suisse (tu as le choix entre une ou deux pièces) ainsi qu’une salade de mesclun, radis, jeunes oignons et pépins de courge. Le pain est parfait, la galette de légumes est à son goût et les accompagnements le ravissent. En boissons, tu peux ne pas risquer le dépaysement avec le traditionnel beaujolais américain, mais ce serait passer à côté d’un merveilleux thé glacé maison ou des jus de fruits Pajottenlander. Mon choix se porte sur un jus pomme-fruits rouges le complément alimentaire s’est délecté d’un thé glacé (il en parle encore aujourd’hui !).

Nous sommes donc conquis sur toute la ligne !IMG_0669

J’y suis retournée avec mon amie A qui n’est pas forcément facile à satisfaire. J’ai retenté l’expérience de l’assiette sans gluten, très différente de la première, mais toujours très gourmande !

Comme cette formidable adresse se trouve assez régulièrement sur mon chemin, je pense que nous allons nous revoir très souvent. Et pourquoi pas pour un bon repas du soir à emporter… ou pour profiter de l’agréable jardin quand le temps le permet.

Alors, AMI ?

AMI – Restaurant végétarien – rue Lesbroussart 13 – 1060 Bruxelles
02 646 88 41 – pas encore de site web mais une page Facebook
Ouvert du mardi au samedi de 12h à 15h et les vendredi et samedi soir (18h-21h)