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La ferme gastronomique de Bossimé à Namur

L’atelier de Bossimé, un voyage au cœur d’une gastronomie authentique ! Ça faisait un bon moment que je voulais passer par la ferme gastronomique de Bossimé. Ce qui m’attirait particulièrement, c’est qu’ils cultivent eux-mêmes leurs légumes et qu’ils privilégient les circuits courts, voire très courts. J’étais bien loin d’imaginer les nombreuses autres belles choses qui m’attendaient.

Dès l’arrivée, on t’accueille chaleureusement, bon jusque-là, rien de foufou, mais avant d’aller rejoindre ta table, tu passes devant la cuisine et on te présente toute l’équipe. Et le ton est donné !

On choisit une table de 2 face à la cuisine, pour ne pas en perdre une miette. On opte pour le menu 5 services avec les vins assortis. Et on a bien fait ! D’abord, on prend l’apéritif maison à base de brhum (du rhum de chez nous fabriqué à base de betteraves). Et puis, c’est parti pour la fête aux papilles. Je ne me souviens plus de tout dans le détail, mais comme ils ont tout prévu, tu reçois une petite carte avec ce que tu manges à chaque plat. D’ailleurs, ils n’appellent pas ça des plats mais des moments : le moment végétal, le moment poisson, le moment viande, le moment fromage et le moment sucré. Mon moment préféré ? Celui autour du poisson, et plus particulièrement des coquilles Saint-Jacques en deux façons : l’une chaude avec la Saint-Jacques snackée brièvement dans sa coquille au barbecue et l’autre froide en tartare avec une émulsion de corail. Chaque mets est accompagné d’un pain et d’un beurre différent. Juste waw !

Ce que je retiens surtout, c’est la finesse de chaque moment, souvent en deux déclinaisons, les vins super bons, bien assortis aux plats. Avec de belles découvertes de ce côté-là aussi comme un vin de Liège. La disponibilité de l’équipe m’a aussi particulièrement touchée. Mon acolyte de ce soir-là ne mange pas de fromage, ils ont donc réalisé « minute » une superbe création pour remplacer le moment fromage, rien que pour lui.

On a énormément ressenti une cohésion d’équipe. Dans la cuisine, j’ai l’impression qu’il n’y a pas vraiment de chef, tout le monde travaille de concert. Le mot est bien choisi, car comme lors d’un concert, chacun sait ce qu’il a à faire et tout se passe de manière hyper fluide.

Bref, une expérience merveilleuse dont je me souviendrai longtemps ! Tout cela m’a donné un tas de belles idées pour le cours autour des fêtes 😊 Celui du mardi 13 décembre est complet, mais si tu as envie de participer, j’ouvre une nouvelle date : le jeudi 15 décembre. Alors, envoie-moi un petit mail et si vous êtes suffisamment nombreux, alors c’est parti ! 😋

atelier-de-bossime.be 
Rue Bossimé, 2B
5101 Loyers




AMI – POUR LA VIE !

Photo à la une : Jeremy Galand (les autres sont de moi, tu l’auras remarqué !)

Cela faisait un moment que je passais devant AMI rue Lesbroussart, quartier Flagey. Jusqu’ici, le casting des accompagnateurs s’était révélé être un fiasco. Jusqu’au jour où, par un beau samedi matin, le complément alimentaire me propose de sortir manger quelque part. C’est en général un fameux casse-tête car nombreux sont les chouettes endroits fermés le samedi midi. Maintenant que je suis une fille organisée et que je suis encore plus à l’affût qu’avant des bonnes adresses à tester, j’avais répertorié l’endroit dans mon petit calepin gourmand.

Nous voici donc partis pour l’aventure. Et quelle aventure ! Tout d’abord, chez AMI, on est accueilli, ça n’a l’air de rien, mais pour nous, ce premier contact est généralement décisif. Un grand bonjour assorti d’un grand sourire, bingo, on est déjà AMI… Et tout ce qui suit est à l’avenant. La déco est très… scandinave, du bois, des tons pastels et, sur les étagères, des plantes participent à la zen attitude. Je m’installe sur la banquette en bois garnie de jolis coussins en tricot.

IMG_0668Chez AMI, tout est végé. Oups, ça y est, le mot est lâché… Il y en a déjà deux qui ont quitté la salle… mais non, reste, tu vas comprendre que végé ne rime pas du tout avec ennui !

Les burgers (la spécialité de la maison, végés bien sûr) se composent d’une galette de légumes et de garnitures. A la carte, on retrouve les burgers, des sandwichs (1/2 baguette), des croques, des accompagnements, et… une assiette sans gluten (aaah !!). J’opte bien entendu pour cette dernière d’autant qu’elle comporte la fameuse galette de légumes du jour. Dans cette généreuse assiette se côtoient des légumes grillés, un petit mesclun, un houmous canon, des carottes, de la mozzarella et des tomates. Je suis comblée ! Le complément alimentaire craque pour un burger suisse (tu as le choix entre une ou deux pièces) ainsi qu’une salade de mesclun, radis, jeunes oignons et pépins de courge. Le pain est parfait, la galette de légumes est à son goût et les accompagnements le ravissent. En boissons, tu peux ne pas risquer le dépaysement avec le traditionnel beaujolais américain, mais ce serait passer à côté d’un merveilleux thé glacé maison ou des jus de fruits Pajottenlander. Mon choix se porte sur un jus pomme-fruits rouges le complément alimentaire s’est délecté d’un thé glacé (il en parle encore aujourd’hui !).

Nous sommes donc conquis sur toute la ligne !IMG_0669

J’y suis retournée avec mon amie A qui n’est pas forcément facile à satisfaire. J’ai retenté l’expérience de l’assiette sans gluten, très différente de la première, mais toujours très gourmande !

Comme cette formidable adresse se trouve assez régulièrement sur mon chemin, je pense que nous allons nous revoir très souvent. Et pourquoi pas pour un bon repas du soir à emporter… ou pour profiter de l’agréable jardin quand le temps le permet.

Alors, AMI ?

AMI – Restaurant végétarien – rue Lesbroussart 13 – 1060 Bruxelles
02 646 88 41 – pas encore de site web mais une page Facebook
Ouvert du mardi au samedi de 12h à 15h et les vendredi et samedi soir (18h-21h)




DAM SUM, LE PARADIS DU DIM-SUM

Il y a peu, Dam Sum a ouvert dans mon quartier. Je sais que tu en as déjà entendu parler maintes fois, mais tu n’as pas encore eu ma version !

Tu as remarqué cette nouvelle tendance qui sévit dans le paysage gastronomique de ne se consacrer qu’à un seul produit ou à une seule catégorie de produits ? Il y a « éclairs et gourmandises », qui décline l’éclair salé et sucré, « My Be pop » pour les pop-corns, « Lillicup » désormais célèbre pour ses cup cakes… et au commencement, il y avait « Ladurée » pour les macarons, on ne compte plus les restos de burgers, de ramen et j’en passe. C’est carrément dans l’air du temps. Perso, je me dis que si le restaurateur ou le pâtissier a décidé de ne proposer qu’une seule sorte de mets, c’est qu’il en maîtrise la préparation… car on l’attendra forcément au tournant s’il se plante sur le porte-drapeau de son enseigne…

Dam Sum salle du resto

Bref, nous voici donc partis mon Complément alimentaire et moi, à la découverte de Dam Sum. Le restaurant est situé dans le quartier du Châtelain, au bout de la rue du Bailly, face à l’église de la Trinité. Il n’est pas possible de réserver mais l’hôtesse d’accueil nous trouve une petite table pour deux. L’aménagement de l’endroit est bien pensé, la déco est moderne, très colorée, elle me fait penser à l’ambiance que l’on retrouverait à Hong-Kong (je dis ça, mais je n’en ai jamais foulé le sol, tu y as cru n’est-ce pas ?). Petit bémol : la promiscuité entre les tables est trop importante à mon goût. A cette distance, je peux suivre la conversation de mes voisins de chaque côté… ce qui m’intéresse beaucoup moins que ce mon Complément alimentaire raconte. Dans l’une des salles du restaurant, un petit atelier de confection des raviolis asiatiques a été installé. Les clients peuvent carrément suivre un « tuto » en direct. Cela dit, la pratique semble requérir non seulement une bonne dose de dextérité, mais surtout une concentration sans faille. C’est impressionnant !

atelier de confection des dim-sumsLes cartes sont en anglais… c’est très bien pour la pratique de la langue d’outre-Manche, mais cela me demande un effort de concentration que je n’ai peut-être pas envie de fournir quand je suis au resto pour me détendre et passer un moment agréable. Ensuite, la serveuse s’adresse à nous… en anglais pour prendre notre commande, suite logique me diras-tu. Le service est assez efficace.

En guise d’apéritif, je craque sur les thés glacés maison déclinés en 5 parfums, je suis carrément gâtée. Le « raspberry » (« framboise » pour les monolingues) est délicieux ! Le Complément alimentaire opte pour le traditionnel verre de vin blanc dont la contenance n’est pas très généreuse au regard du prix (4,5 €).

soupe wontonNous choisissons des dim-sums en entrée (ça tombe bien, ils en proposent justement !), deux chacun, composés de trois pièces : les végétariens et ceux fourrés aux crevettes et en plat, je prends la soupe wanton où d’autres dim-sums aux crevettes m’attendent. Le Complément alimentaire se décide pour les dim-sums au boeuf, ceux au porc et crevettes et les nouilles au porc aigre-doux. Les entrées sont carrément délicieuses. Nous aurions voulu goûter les gyozas mais ils étaient alors en rupture de stock. Un peu têtue, j’y suis retournée avec mon amie S et ils se sont révélés totalement à la hauteur de mes espérances. Les plats sont du même niveau que les entrées mais mon petit estomac abdique assez rapidement. Surtout qu’une soupe, c’est assez bourratif. Je demande alors s’il est possible d’emporter ce qui reste, en me réjouissant déjà du formidable lunch qui m’attend le lendemain. Je déteste le gaspillage de nourriture, ça me rend dingue. Certains pourraient trouver qu’il est pingre de demander les restes à emporter, c’est bien dommage. C’est la parade à la goinfrerie que j’ai trouvée sinon, je me force à terminer mon plat quitte à avoir la peau du ventre qui tire et cette désagréable sensation de trop plein qui l’accompagne. La serveuse m’informe qu’étant donné que le restaurant ne propose pas de take-away, il n’y a pas d’emballage prévu à cet effet. Elle a dû constater, à ma mine déconfite, que sa réponse ne rencontrait pas mes attentes car elle a remué toute la cuisine pour finalement revenir avec un récipient en plastique contenant le divin liquide. Je suis très sensible à ce genre de petite attention. Bien sûr, le repas était délicieux, mais si en plus le service est prévenant et que l’on se sent accueilli, je déclare un sans faute!

les nouillesAu niveau du budget, il reste raisonnable : entre 4,50 € et 5,20 € la portion de dim-sums, 7 € la soupe wonton taille medium et 12 € les nouilles.

Dam Sum, c’est donc le petit resto sympa, qui ne décrochera probablement pas une étoile, mais si, comme moi, tu aimes varier les plaisirs gustatifs, cette adresse sera à la hauteur de tes désirs.

Et si tu viens dans mon quartier, passe me dire bonjour !

Dam Sum – Parvis de la Trinité – 1060 Bruxelles
Tél. : 02 538 08 10 – page Facebook
Ouvert du mardi au samedi – le midi de 12h à 14h et le soir mardi et jeudi de 19h à 22h, les autres jours jusqu’à 22h45.




DES PATAAAATES ! CHEZ G.SPUD

Tu ne le sais probablement pas encore, mais les patates, j’adore ça. Je peux envisager tout un repas autour du tubercule. Et celles que j’affectionne particulièrement, ce sont les patates en chemise ou sans chemise d’ailleurs, passées au four, avec une peau croustillante et dorée si possible.

Un jour, en cherchant un endroit pour déjeuner, avec mon amie C, du côté de la rue Jourdan (quartier Louise), nous sommes tombées sur le palais de la patate ! Là en face de moi se dressait un endroit qui fait son apologie. Des belles patates au four comme je les aime ! Avec tout un tas d’ingrédients pour justifier sa présence… mais en vrai, c’est pour elle qu’on fait le déplacement, c’est sûr !

Le nom de l’antre de la pomme de terre : G.Spud. J’avoue que le mot « spud » n’est pas des plus simples pour les anglophiles occasionnels que nous sommes, mais la com étant bien réalisée, dès que tu entres, tu comprends ce que tu vas y manger et y trouver.

patate saumonLe service est très souriant et très accueillant et tu sais que c’est un critère de choix pour moi. Différentes propositions de plats déjà conceptualisés te sont proposées au mur, ou si tu te sens l’âme créative, tu peux composer toi-même ta « patate ». J’ai opté pour la « Salmon » qui se compose d’une pomme de terre (on s’y attendait), de cressonnette, concombre, une sauce aux herbes, saumon fumé, jus de citron, oignons rouges et ciboulette. Mon amie C a craqué pour la « North Sea » qui avait l’air de bien se défendre : patate, laitue, tomate, crevettes, persil et mayonnaise maison. Mon plat affichait un prix de 9 € à emporter, 9.50 € sur place, ce que j’ai trouvé très honnête. Mon amie a payé 1 € de moins. Et encore, c’est parce qu’on a tapé dans les produits de luxe, mais la classique est à 5.50 €… Il y en a même une à la sauce bolognèse. Les produits sont frais et vraiment très bons.

La déco est très… scandinave. On s’y sent bien. Avec ces notes de bois qui réchauffent l’atmosphère et les coussins sur la banquette. Très réussi ! Bref, je reviendrai avec plaisir déguster une bonne patate !

G.Spud
Rue Jourdan 9 – 1060 Bruxelles – page Facebook
Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 17h et le samedi de 8h30 à 18h.




TAKUMI OU LE PARADIS DES GYOZAS

J’adore la cuisine japonaise, les traditionnels sushi et sashimi bien sûr, mais quand on s’intéresse à cette cuisine, on se rend vite compte qu’elle n’est absolument pas limitée à ces plats. Elle offre un panel d’autres mets plus savoureux les uns que les autres et il s’agit chaque fois d’une explosion de saveurs en bouche ! Ces dernières années, une autre spécialité nipponne a séduit les occidentaux : les gyozas.

Ils sont apparus à la carte des restaurants, y compris des restaurants de cuisine française, le petit ravioli japonais a inspiré les meilleurs chefs, et il a encore un bel avenir devant lui. Si tu l’apprécies, Takumi est tout désigné puisque ce minuscule restaurant le met à l’honneur. Nous nous y sommes rendus, le complément alimentaire et moi, un soir de semaine, et nous avons eu la chance d’obtenir une place à la dernière table disponible. Il n’est en effet pas possible de réserver, mais le service est assez rapide, et le temps d’attente ne doit pas dépasser le quart d’heure… Situé rue Lesbroussart, tu pourras aller patienter dans un bar à proximité.

IMG_2791Une fois la porte franchie, tu es chaleureusement accueilli et placé à l’une des petites tables en enfilade, assez proche de tes voisins, mais ça ne m’a pas dérangée, l’ambiance était conviviale. Trois sortes de gyozas sont proposés et exécutés savoureusement. Nous en avons choisi deux différents (porc gingembre et poulet classic) que nous avons dégusté en même temps que le plat principal que nous avons partagé : un donburi tsukuné. Le donburi est un bol de riz agrémenté d’autres ingrédients. Dans celui que nous avons choisi, il y avait des boulettes de poulet caramélisé, du soja et du chou : parfait aussi. Le tout arrosé de thé glacé maison servi dans des bocaux, aussi original que rafraichissant et délicieux. Un sans faute pour Takumi, y compris l’addition. Une bonne adresse pour manger simplement, rapidement et sans se ruiner.

Takumi – Rue Lesbroussart 8 – 1050 Bruxelles – 0488 43 04 42
www.takumi.be – ouvert du lundi au samedi soir (18h-22h, ve. et sa. jusque 22h30)
et du mardi au samedi midi (12h-14h)

Si tu as envie de tenter la réalisation des gyozas et autres plats japonais, je te recommande la chaine Youtube de David, un amoureux du Japon, qui a décidé d’en explorer les nombreuses facettes. Il a appris la langue et s’est familiarisé avec la cuisine. Il en a maîtrisé les techniques pour te les proposer de façon très didactique…

http://www.LACUISINESANSSUSHIS.be

En route vers le Japon !




GOD SAVE THE CREAM – OH MY GOD QUE C’EST BON !

Là où tu as envie de dire « oh my god » à chaque bouchée !

Le quartier de l’avenue Louise entre la place Stéphanie et la place Louise ne regorge pas de nombreux endroits inoubliables pour s’y restaurer à l’heure du lunch. Il y a quelques bonnes tables, certes… et il y en a d’autres excellentes ! C’est le cas de God Save the Cream !! Quelle découverte. J’ai pris le temps avant de tester l’endroit, je te l’accorde, il est vrai que l’adresse sévit dans le quartier depuis belle lurette maintenant, mais encore fallait-il trouver le compagnon idéal et le moment opportun.

IMG_2627Pour ne rien te cacher, c’est ma soeur qui a pris l’initiative et elle a eu bien raison. Nous nous sommes retrouvées là un midi de semaine, la salle du restaurant était pleine à craquer mais commençait à se vider, il était 14h, le moment de retourner au bureau pour les clients du jour. Il y règne une ambiance très zen. La déco y concourre, les murs sont tapissés de motifs assez fournis dans les tons verts, mais c’est bien connu : le vert apaise et détend ! Dès que tu entres, tu tombes nez à nez avec un comptoir de saveurs plus appétissantes les unes que les autres et tu as l’impression que tu ne pourras jamais patienter jusqu’à ce qu’on te serve ton plat, tu t’imagines l’espace d’un instant assis au milieu de ces plats à t’en délecter goulûment. Mais il n’en est rien, finalement, ta bienséance reprend le dessus et tu patientes sagement… quitte à ensuite dévorer ce qu’on t’apporte ! Car il y a de quoi.

IMG_2619J’ai opté pour l’assiette végétarienne variée, l’assiette God save the cream qui propose une sélection de légumes variés et céréales du jour. Si tu choisis la version carnée, une appétissante aiguillette de poulet à la citronnelle te sera servie. Elle est bien copieuse cette assiette, calée jusqu’au soir, c’est sûr. Ma soeur a pris le poulet au miso et elle a reçu une copieuse cuisse de poulet caramélisée au miso, sésame et poireaux rôtis avec, en accompagnement, des pommes de terre rôties, des légumes du jour, une petite salade et des graines torréfiées.

De délicieux thé glacés maison sont proposés, mais aussi un verre de vin accompagnant parfaitement ce délice.

God Save the Cream – rue de Stassart 131 – 1050 Bruxelles – 02 503 07 75 – www.godsavethecream.be

Du lundi au vendredi de 11h30 à 18h30, le samedi de 9h30 à 18h.