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1 pas à la fois

Un jour, j’ai lu une phrase qui m’a beaucoup fait réfléchir et qui résonne en moi encore aujourd’hui : « L’instinct le plus fort de l’être humain n’est pas sa survie, c’est le besoin du familier. Les hommes sont terrifiés par l’inconnu. »

C’est la raison pour laquelle on est si imperméables au changement. Même lorsqu’on est convaincu de son bien-fondé ! C’est pour cela que lorsque quelqu’un m’annonce être super motivé pour changer TOUTE son alimentation, je ne suis pas forcément rassurée. Il peut arriver que ça fonctionne pour certaines personnes, mais la plupart d’entre nous a besoin de changements par étape. On franchit une étape, on l’intègre, on passe à la suivante. Il se peut même parfois qu’on doive revenir en arrière, ou bien qu’une étape prenne plus de temps que prévu. Et c’est ok.

Les personnes que j’accompagne ressentent énormément de culpabilité quand elles ne parviennent pas à aller aussi vite qu’elles le souhaitent. Ou quand elles doivent revenir en arrière pour mieux intégrer un élément de changement. Dis-toi bien que si tu as certaines habitudes depuis 5, 10 ans, voire plus, ce n’est sans doute pas en 1 semaine que tu vas pouvoir les changer.

Un bon aliment chasse un mauvais

Dans le cadre de la chrononutrition, on conseille de manger un petit-déjeuner salé, gras et protéiné. Cela est valable aussi si on décide d’arrêter le sucre. Et ce, afin de lisser les courbes de glycémie qui surviennent quand on mange des aliments à haute valeur glucidique. J’invite les personnes qui ont décidé à franchir le pas à y aller pas à pas.

Si pour toi il est difficile de mettre en place le petit-déjeuner salé, gras et protéiné, commence par le week-end par exemple. Tu auras sans doute plus de temps pour préparer ce que tu aimes et voir ce que tu ressens ensuite. Par la suite, une fois que cette habitude de week-end sera bien ancrée, tu auras peut-être envie d’instaurer ce type de petit-déjeuner un jour par semaine, puis deux, et ainsi de suite… Ce qui compte, c’est d’y aller à ton rythme et de noter les améliorations, le bienfait de toute nouvelle habitude.

Quand j’ai commencé à modifier mes habitudes de petit-déjeuner, j’ai d’abord commencé par manger mes aliments préférés. C’est plus facile d’introduire ensuite d’autres saveurs qu’on ne mange pas forcément souvent, et surtout pas au petit-déjeuner…

Si tu as besoin d’un petit boost mensuel ou d’en apprendre plus sur la chrononutrition, la méthode pour arrêter le sucre ou acquérir des techniques et des chouette recettes pour tous les jours, jette un coup d’oeil à mon offre.




Le petit-déjeuner à l’hôtel

Quand tu décides d’adopter la chrononutrition et de manger salé, gras et protéiné le matin, il se pourrait bien que tu voies arriver le petit-déjeuner d’hôtel d’un très mauvais œil. Alors, bien sûr, tout dépend où tu pars et la qualité des repas proposés à l’hôtel…

Voici quelques petites astuces pour tirer ton épingle du jeu. Garanti zéro frustration !

Le mieux est de te renseigner à l’avance auprès de l’hôtel avant de confirmer ta réservation. Aujourd’hui, les intolérances alimentaires et les restrictions sont plus communément admises qu’il y a quelques années. Pose des questions précises sur ce qui est proposé au petit-déjeuner : y a-t-il de la charcuterie, des fruits, des légumes, des œufs, du pain sans gluten, du yaourt végétal… ?

Si la réponse ne te satisfait pas, tu as encore le choix d’apporter tes propres produits ou d’opter pour un autre type d’hébergement.

Se préparer son petit-déjeuner soi-même…

Perso, quand j’ai opéré ma transition alimentaire, j’ai privilégié les locations du style airbnb, pour justement avoir le choix de ce que je mangeais le matin. C’est sûr que dans les hôtels, la tradition du croissant café a parfois la vie due? Ce qui peut vraiment être décourageant. Ou avoir de très bonnes surprises.

Lors de mon séjour à la montagne, l’hôtel proposait des petits-déjeuners super variés. Toutes les sortes d’œufs, de la charcuterie, des pains sans gluten, une délicieuse salade de fruits…

De l’énergie au saut du lit

Mon petit rituel, comme tu le verras sur la photo était de prendre du yaourt végétal avec des graines de chia, des oléagineux (noix de pécan, graines de tournesol) sur lesquels je versais un yaourt végétal. Je prenais aussi 2 kiwis ou de la salade de fruits, un peu de pain avec du beurre et de la charcuterie ainsi qu’un œuf sur le plat. Je peux te dire qu’après ça, je pouvais attaquer la montagne sans aucun problème et je pouvais tenir toute l’après-midi sans manger. Il faut dire que je n’aime pas trop manger pendant que un effort physique, mais je sentais bien que mon énergie était constante et je n’ai ressenti aucun pic de glycémie particulièrement haut.

Voilà le combo gagnant de ces vacances.

Et toi, quel était ton rituel petit-déj cet été ?

Si tu veux en savoir plus sur la chrononutrition pour avoir une pêche d’enfer toute la journée, j’organise une formation (2 dates au choix) et un cours extra (2 dates au choix aussi) pour te préparer des petits-déjeuners de champion. Plus d’info




La montagne, c’est bon pour la santé

🏔Cet été, je suis retournée en vacances à la montagne.
Du côté de la Rosière. Quelle région magnifique !
Ça ne m’était plus arrivé depuis (trop) longtemps. Et y a pas à dire, ça m’a fait un bien fou.

Très vite, j’ai bien dû me rendre à l’évidence : les exercices que je pratique au quotidien ne sont clairement pas suffisants pour arpenter les cols de montagne !
C’est toujours mieux que rien, me suis-je dit pour me rassurer. Cette petite semaine de remise en forme était donc plus que nécessaire.
Et puis, outre des paysages à couper le souffle dont je ne me lasse pas, des températures super agréables et un air clairement plus sain, après quelques jours, les effets se font déjà sentir : plus de souffle, plus d’endurance et moins de courbatures…
C’est dingue comme le corps s’habitue vite. Une semaine de sports en montagne une fois par an, voilà mon auto-prescription.

La montagne, c'est bon pour la santé

Physiologiquement, que se passe-t-il lorsque tu fais du sport en altitude ?

C’est prouvé, la montagne, c’est bon pour la santé. 🍊🍎Mais que se passe-t-il réellement dans ton corps ?
Étant donné que plus on monte, plus l’oxygène se raréfie, on s’essouffle et le cœur bat plus vite. Ce qui a pour conséquence de produire plus de globules rouges et de libérer de l’EPO, la fameuse hormone dopante.
En plus, le rythme cardiaque et la circulation sanguine augmentent, ce qui permet de réduire les risques de maladies cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle, les AVC, les maladies cardiaques…
Et puis, last but not least, séjourner à la montagne permet de faire le plein de vitamine D.
Bref, que du bon !

La Rosière, une station hyper-active l’été !

Située à 1.850 m d’altitude, elle offre une superbe vue sur le Mont Pourri (oui, pas de chance pour lui 🙃).
En plus d’une foule de balades super bien balisées et classées par degré de difficulté, La Rosière (et Les Eucherts juste à côté) est une station vraiment très active l’été. Cela dit, si tu veux t’y rendre, vérifie bien les dates de fermeture qui se situent vers la fin août. Et de l’avis d’autochtones rencontrés sur place, après la fermeture, il ne s’y passe vraiment plus rien 😴
Quand j’y suis allée, c’était la “Bike week”, il y avait plein d’activités gratuites organisées pour les cyclistes débutants ou confirmés. Perso, le vélo, c’est pas forcément mon truc, mais j’ai failli me laisser tenter 😜

Alors, on s’y croise l’année prochaine ?

PS : J’ai logé dans un hôtel assez récent (ILY Hotel). Le petit-déjeuner était vraiment incroyable et super varié. Je t’expliquerai dans un prochain article comment tirer ton épingle du jeu quand tu veux manger salé, gras et protéiné le matin à l’hôtel… À très vite !

 




Les coulisses de la création de mon offre ou savoir dire stop

Tu l’auras peut-être remarqué, je me suis faite très discrète par ici ces derniers temps. Non pas que je n’avais rien à te raconter, mais je n’y arrivais tout simplement pas. Trop ! J’avais trop ! Je me suis épuisée. C’est une facette de ma personnalité avec laquelle je dois composer… ça m’est arrivé tellement de fois ! Aujourd’hui, je prends les signes en considération plus tôt qu’avant. Depuis qu’on m’a diagnostiqué des problèmes de thyroïde, je suis obligée d’être attentive à ces phases down. Je me permets aujourd’hui de ne pas être pump pump the volume en toute circonstance, d’annuler une activité si je sens que je ne vais pas en profiter comme je le souhaite, et c’est ok.

Les coulisses de mon offreEt pourtant, il m’arrive encore de tirer sur la corde, surtout au niveau professionnel. Alors, pour pouvoir sortir la tête hors de l’eau dans ces cas-là, je me ferme en partie. Je me concentre sur le plus urgent, le plus important, le plus structurant. C’est pourquoi j’ai continué à donner les cours de cuisine, j’ai animé des chouettes ateliers avec des gens merveilleux. Je les ai choisis et j’ai délaissé les réseaux sociaux.
Et on ne va pas se voiler la face : aujourd’hui, si tu ne publies rien sur les réseaux, c’est comme s’il ne se passait rien dans ta vie. Mais dans la vie de qui ne se passe-t-il rien ?

Après m’être épuisée, j’ai rechargé mes batteries à fond les ballons ! Plus déterminée que jamais à aider toutes les personnes qui veulent faire du contenu de leur assiette le point de départ de leur transition vers un mieux-être. Avec une offre complète que tu pourras découvrir ici.
Cette phase de création est capitale pour moi. J’adore me replonger dans mes cours et mes bouquins, regarder des vidéos…
Je compile tout ça dans ma tête et ensuite, je réalise une grande affiche qui reprend les différents éléments que j’ai envie d’aborder, les différentes composantes de mon offre. Enfin, je mets tout cela en musique et je rédige les parties qui constitueront mes cours et formations.

Une fois que je me mets à la rédaction des différents thèmes que je veux aborder durant les cours et formations, tout prend vie.
Je trouve fascinant de voir la manière dont les choses se recoupent. J’en apprends toujours un peu plus !
Et voilà, aujourd’hui, je suis fière et heureuse d’avoir pu faire émerger de tout cela 8 cours de cuisine, 2 formations et 2 cours extra se rapportant aux formations.
D’autres choses sont en cours de conception et de préparation. Je ne t’en dis pas plus pour l’instant 😉

Ce qui me fait le plus plaisir ? M’imaginer dans l’interaction avec les participant.e.s, passer un superbe moment de partage, d’échange, de complicité et de plaisir !
Parce que c’est de cela dont il s’agit : de rencontres conviviales !
Il peut m’arriver de ne pas être au top de ma forme avant un cours de cuisine, mais jamais après.
L’énergie qui circule entre nous me ressource, me pousse à me dépasser, à proposer encore et encore d’autres thèmes qui pourront t’intéresser, qui te permettront de te sentir mieux, de te donner confiance.
Parce que oui, on a besoin de confiance pour amorcer un changement et je suis ravie de pouvoir t’accompagner sur ce chemin.

J’espère t’y croiser !
Flo




La ferme gastronomique de Bossimé à Namur

L’atelier de Bossimé, un voyage au cœur d’une gastronomie authentique ! Ça faisait un bon moment que je voulais passer par la ferme gastronomique de Bossimé. Ce qui m’attirait particulièrement, c’est qu’ils cultivent eux-mêmes leurs légumes et qu’ils privilégient les circuits courts, voire très courts. J’étais bien loin d’imaginer les nombreuses autres belles choses qui m’attendaient.

Dès l’arrivée, on t’accueille chaleureusement, bon jusque-là, rien de foufou, mais avant d’aller rejoindre ta table, tu passes devant la cuisine et on te présente toute l’équipe. Et le ton est donné !

On choisit une table de 2 face à la cuisine, pour ne pas en perdre une miette. On opte pour le menu 5 services avec les vins assortis. Et on a bien fait ! D’abord, on prend l’apéritif maison à base de brhum (du rhum de chez nous fabriqué à base de betteraves). Et puis, c’est parti pour la fête aux papilles. Je ne me souviens plus de tout dans le détail, mais comme ils ont tout prévu, tu reçois une petite carte avec ce que tu manges à chaque plat. D’ailleurs, ils n’appellent pas ça des plats mais des moments : le moment végétal, le moment poisson, le moment viande, le moment fromage et le moment sucré. Mon moment préféré ? Celui autour du poisson, et plus particulièrement des coquilles Saint-Jacques en deux façons : l’une chaude avec la Saint-Jacques snackée brièvement dans sa coquille au barbecue et l’autre froide en tartare avec une émulsion de corail. Chaque mets est accompagné d’un pain et d’un beurre différent. Juste waw !

Ce que je retiens surtout, c’est la finesse de chaque moment, souvent en deux déclinaisons, les vins super bons, bien assortis aux plats. Avec de belles découvertes de ce côté-là aussi comme un vin de Liège. La disponibilité de l’équipe m’a aussi particulièrement touchée. Mon acolyte de ce soir-là ne mange pas de fromage, ils ont donc réalisé « minute » une superbe création pour remplacer le moment fromage, rien que pour lui.

On a énormément ressenti une cohésion d’équipe. Dans la cuisine, j’ai l’impression qu’il n’y a pas vraiment de chef, tout le monde travaille de concert. Le mot est bien choisi, car comme lors d’un concert, chacun sait ce qu’il a à faire et tout se passe de manière hyper fluide.

Bref, une expérience merveilleuse dont je me souviendrai longtemps ! Tout cela m’a donné un tas de belles idées pour le cours autour des fêtes 😊 Celui du mardi 13 décembre est complet, mais si tu as envie de participer, j’ouvre une nouvelle date : le jeudi 15 décembre. Alors, envoie-moi un petit mail et si vous êtes suffisamment nombreux, alors c’est parti ! 😋

atelier-de-bossime.be 
Rue Bossimé, 2B
5101 Loyers