Les antibiotiques : ennemies du microbiote

Samedi dernier a eu lieu le volet théorique de la formation autour du microbiote. Un sujet, comme tu le sais, qui me tient très à coeur. J’adore partager mes connaissances car mon plus grand rêve serait que tout le monde soit en super forme !

Au cours de la formation, nous nous sommes attardés sur les causes d’une dysbiose (une prolifération anormale des mauvaises bactéries dans le microbiote). L’une d’entre elles est la prise d’antibiotiques. Hé oui, un geste loin d’être anodin quand on sait que les antibiotiques tuent sans discernement les bonnes et les mauvaises bactéries que notre microbiote compte.

La prise d’antibiotique répétée aura pour conséquence un déséquilibre et un énorme appauvrissement des bactéries du microbiote. Ce vide laissé sera alors comblé par les mauvaises levures. Celles-ci se nourrissent principalement de sucre et peuvent aller jusqu’à modifier le comportement de l’humain qu’elles ont colonisé pour en avoir toujours plus. Ce sucre va leur permettre de se multiplier et se propager un peu partout dans le corps. Ce qui peut donner des mycoses, car elles adorent les endroits chauds et humides.

La dysbiose est responsable de nombreuses maladies dont l’asthme, le côlon irritable, la maladie de Crohn ou encore l’obésité car elle entraine une baisse d’énergie, un affaiblissement de ton immunité, du stress…

Pour éviter les antibiotiques : la prévention

Alors, pour éviter de prendre des antibiotiques, rien de tel que de se préparer aux maladies hivernales. Comment ?
En consommant :

  • des fruits et légumes, concentrés d’énergie et de vitalité, car ils sont riches en fibres et en vitamines.
  • les précieux alicaments que la nature met gracieusement à notre disposition : le bouillon de poule (cfr mes posts précédents), les graines germées, les aliments lacto-fermentés, le miso, le kombucha, le vinaigre…
  • et aussi : l’ail, curcuma, gingembre et autres super-aliments car ce sont de très puissants anti-inflammatoires
  • de bons acides gras riches en nutriments

Le cours de cuisine sans gluten ni produits laitiers est en pleine préparation et aura lieu le 9 décembre. Si ça t’intéresse, il reste quelques places.
Si tu veux en savoir plus, n’hésite pas à jeter un coup d’œil aux cours de cuisine et formations que je propose.




La chrononutrition, ça sert à quoi ?

La chrononutrition, voilà un sujet qui m’est cher !
Il t’arrive d’avoir des coups de pompe l’après-midi et des difficultés de te concentrer ? Tu as parfois des compulsions alimentaires, des envies irrésistibles de sucre ou d’aliments très salés ? Si c’est le cas, il s’agit peut-être d’un déséquilibre des neurotransmetteurs. Tu n’es pas seul.e dans le cas : 80% des personnes qui font le test aussi !

Neuro quoi ?

Les neurotransmetteurs, ce sont les messagers de notre cerveau. Ce sont eux qui produisent les hormones dont nous avons besoin durant la journée. Comment ? Grâce à ce que l’on mange.

C’est pour cela qu’il est nécessaire de mettre en place la chrononutrition et de manger les bons aliments au bon moment pour avoir une énergie constante tout au long de la journée et un sommeil vriament réparateur. Car c’est la nuit que nous nous régénérons, une étape essentielle pour prévenir le vieillissement prématuré des cellules et les maladies.

Pas une question de volonté !

Si tu as commencé des tonnes de régime, et que tu les as abandonnés rapidement, ce n’est sans doute pas une question de volonté. C’est sans doute parce que ton cerveau présente des carences en certains neurotransmetteurs, ce qui cause des déséquilibres sur le plan émotionnel.

Tu es alors en état de manque et ton cerveau réclame des substances apaisantes à grands cris. Sucre, drogue, alcool, n’importe quoi pour palier à ce manque. Dépression, irritabilité, anxiété, fringales… Ce sont les symptômes d’un déficit en un ou plusieurs neurotransmetteurs : ceux qui calment (le GABA), ceux qui stimulent (les catécholamines), ceux qui permettent d’être positif (la sérotonine), ou encore ceux qui nous font oublier la douleur et rendent joyeux (les endorphines).

Comment on les rééquilibre ?

Il y a différents moyens de les rééquilibrer. Et le plus simple, c’est l’alimentation. N’oublions pas qu’un bon aliment chasse un moins bon, une nouvelle habitude chasse une moins bonne. Et toujours un pas à la fois comme je te l’expliquais dans ce billet.

Tu veux en savoir plus sur ce sujet passionnant ?

Je te donne rendez-vous le samedi 14 octobre à 14h.

À l’issue de cette formation complète, tu repartiras avec un programme concret et pratique pour mettre en place la chrononutrition et retrouver une pêche d’enfer !

En plus de la formation, je propose également un cours de cuisine pour préparer des petits-déjeuners de champion en quelques minutes (le samedi 11 novembre).

En ce moment, la formation + le cours = PROMO !

Alors, à très vite !




1 pas à la fois

Un jour, j’ai lu une phrase qui m’a beaucoup fait réfléchir et qui résonne en moi encore aujourd’hui : « L’instinct le plus fort de l’être humain n’est pas sa survie, c’est le besoin du familier. Les hommes sont terrifiés par l’inconnu. »

C’est la raison pour laquelle on est si imperméables au changement. Même lorsqu’on est convaincu de son bien-fondé ! C’est pour cela que lorsque quelqu’un m’annonce être super motivé pour changer TOUTE son alimentation, je ne suis pas forcément rassurée. Il peut arriver que ça fonctionne pour certaines personnes, mais la plupart d’entre nous a besoin de changements par étape. On franchit une étape, on l’intègre, on passe à la suivante. Il se peut même parfois qu’on doive revenir en arrière, ou bien qu’une étape prenne plus de temps que prévu. Et c’est ok.

Les personnes que j’accompagne ressentent énormément de culpabilité quand elles ne parviennent pas à aller aussi vite qu’elles le souhaitent. Ou quand elles doivent revenir en arrière pour mieux intégrer un élément de changement. Dis-toi bien que si tu as certaines habitudes depuis 5, 10 ans, voire plus, ce n’est sans doute pas en 1 semaine que tu vas pouvoir les changer.

Un bon aliment chasse un mauvais

Dans le cadre de la chrononutrition, on conseille de manger un petit-déjeuner salé, gras et protéiné. Cela est valable aussi si on décide d’arrêter le sucre. Et ce, afin de lisser les courbes de glycémie qui surviennent quand on mange des aliments à haute valeur glucidique. J’invite les personnes qui ont décidé à franchir le pas à y aller pas à pas.

Si pour toi il est difficile de mettre en place le petit-déjeuner salé, gras et protéiné, commence par le week-end par exemple. Tu auras sans doute plus de temps pour préparer ce que tu aimes et voir ce que tu ressens ensuite. Par la suite, une fois que cette habitude de week-end sera bien ancrée, tu auras peut-être envie d’instaurer ce type de petit-déjeuner un jour par semaine, puis deux, et ainsi de suite… Ce qui compte, c’est d’y aller à ton rythme et de noter les améliorations, le bienfait de toute nouvelle habitude.

Quand j’ai commencé à modifier mes habitudes de petit-déjeuner, j’ai d’abord commencé par manger mes aliments préférés. C’est plus facile d’introduire ensuite d’autres saveurs qu’on ne mange pas forcément souvent, et surtout pas au petit-déjeuner…

Si tu as besoin d’un petit boost mensuel ou d’en apprendre plus sur la chrononutrition, la méthode pour arrêter le sucre ou acquérir des techniques et des chouette recettes pour tous les jours, jette un coup d’oeil à mon offre.




Les coulisses de la création de mon offre ou savoir dire stop

Tu l’auras peut-être remarqué, je me suis faite très discrète par ici ces derniers temps. Non pas que je n’avais rien à te raconter, mais je n’y arrivais tout simplement pas. Trop ! J’avais trop ! Je me suis épuisée. C’est une facette de ma personnalité avec laquelle je dois composer… ça m’est arrivé tellement de fois ! Aujourd’hui, je prends les signes en considération plus tôt qu’avant. Depuis qu’on m’a diagnostiqué des problèmes de thyroïde, je suis obligée d’être attentive à ces phases down. Je me permets aujourd’hui de ne pas être pump pump the volume en toute circonstance, d’annuler une activité si je sens que je ne vais pas en profiter comme je le souhaite, et c’est ok.

Les coulisses de mon offreEt pourtant, il m’arrive encore de tirer sur la corde, surtout au niveau professionnel. Alors, pour pouvoir sortir la tête hors de l’eau dans ces cas-là, je me ferme en partie. Je me concentre sur le plus urgent, le plus important, le plus structurant. C’est pourquoi j’ai continué à donner les cours de cuisine, j’ai animé des chouettes ateliers avec des gens merveilleux. Je les ai choisis et j’ai délaissé les réseaux sociaux.
Et on ne va pas se voiler la face : aujourd’hui, si tu ne publies rien sur les réseaux, c’est comme s’il ne se passait rien dans ta vie. Mais dans la vie de qui ne se passe-t-il rien ?

Après m’être épuisée, j’ai rechargé mes batteries à fond les ballons ! Plus déterminée que jamais à aider toutes les personnes qui veulent faire du contenu de leur assiette le point de départ de leur transition vers un mieux-être. Avec une offre complète que tu pourras découvrir ici.
Cette phase de création est capitale pour moi. J’adore me replonger dans mes cours et mes bouquins, regarder des vidéos…
Je compile tout ça dans ma tête et ensuite, je réalise une grande affiche qui reprend les différents éléments que j’ai envie d’aborder, les différentes composantes de mon offre. Enfin, je mets tout cela en musique et je rédige les parties qui constitueront mes cours et formations.

Une fois que je me mets à la rédaction des différents thèmes que je veux aborder durant les cours et formations, tout prend vie.
Je trouve fascinant de voir la manière dont les choses se recoupent. J’en apprends toujours un peu plus !
Et voilà, aujourd’hui, je suis fière et heureuse d’avoir pu faire émerger de tout cela 8 cours de cuisine, 2 formations et 2 cours extra se rapportant aux formations.
D’autres choses sont en cours de conception et de préparation. Je ne t’en dis pas plus pour l’instant 😉

Ce qui me fait le plus plaisir ? M’imaginer dans l’interaction avec les participant.e.s, passer un superbe moment de partage, d’échange, de complicité et de plaisir !
Parce que c’est de cela dont il s’agit : de rencontres conviviales !
Il peut m’arriver de ne pas être au top de ma forme avant un cours de cuisine, mais jamais après.
L’énergie qui circule entre nous me ressource, me pousse à me dépasser, à proposer encore et encore d’autres thèmes qui pourront t’intéresser, qui te permettront de te sentir mieux, de te donner confiance.
Parce que oui, on a besoin de confiance pour amorcer un changement et je suis ravie de pouvoir t’accompagner sur ce chemin.

J’espère t’y croiser !
Flo




LE PREMIER D’UNE LONGUE SÉRIE

Aujourd’hui, j’ai décidé de commencer mon blog, de prendre la parole virtuelle. Petite, j’étais adepte des journaux intimes, des lettres interminables aux copines. La manière de s’exprimer a changé et l’on peut voir foisonner des blogs en tous genres traitant de sujets aussi divers qu’intéressants et c’est tant mieux ! Il n’y a rien de plus réconfortant que de découvrir le billet d’un blogueur qui a vécu ou vit la même chose que toi, rencontre les mêmes joies, les mêmes difficultés. De vraies personnes avec de véritables intentions. Je suis lectrice de la blogosphère depuis plusieurs années, elle constitue pour moi une source d’informations très importante.

C’est dans cette démarche, cet esprit que je décide aujourd’hui de prendre le clavier. Il y a quelques mois, la naturopathe a découvert que je souffre de dysbiose (c’est un peu comme une candidose, sauf que dans ce cas, ce sont les candida albicans qui sont en surnombre). Là, tu te dis qu’on a encore inventé une nouvelle maladie… Et tu ne crois pas si bien dire quand on prend conscience que nombreuses sont les personnes qui ignorent qu’elles souffrent de problèmes intestinaux. Petit à petit, les médecins y sont de plus en plus attentifs, mais si tu ne consultes pas, tu ne peux pas le savoir. Le danger est de croire que les bobos de santé que nous rencontrons sont dus au stress, et de ne pas investiguer plus… mais leurs conséquences peuvent entraîner des soucis plus sérieux.

Dysbiose signifie que j’ai trop de champignons dans les intestins. Nous en avons tous, des champignons, des bons, mais dans mon cas, ils se sont multipliés et créent des problèmes à d’autres organes. Il était urgent d’éliminer les indésirables pour que tout mon corps fonctionne à nouveau correctement. Nous avons actionné la kalachnikov chimique dans un premier temps (les vilains antibiotiques) pour laisser place ensuite à des compléments alimentaires, probiotiques… les gentils médicaments cette fois. Tout cela assorti d’un régime assez stricte. Je ne peux plus manger de sucre, c’est le plus important, mais plus non plus de gluten (contenu dans la farine de blé, donc, les pains, viennoiseries, crackers, biscuits, pâtisseries, pâtes, semoule de blé…), d’alcool (exit le petit verre de vin le soir et tous les autres pris en de joyeuses circonstances), de lactose (contenu dans les produits laitiers) et une limitation des protéines animales en tout genre (la viande bien sûr, mais aussi les fromages, charcuteries…). C’est là qu’avec tes yeux tout ronds, tu te demandes si je mange encore quelque chose. Hé bien oui, et je vais même lancer le défi qu’en reproduisant mes petites recettes, tu ne voudras plus manger autrement !

Cela faisait déjà presque un an que j’avais pris conscience des méfaits du gluten sur mon corps mais surtout sur mon humeur. J’avais commencé à limiter les produits qui en contiennent. Je me sentais déjà en meilleure forme et de meilleure humeur. Mais il y a quelques mois, j’ai constaté que j’étais très fatiguée, ballonnée, avec une humeur, tantôt au beau fixe, tantôt très basse… J’ai alors diagnostiqué ce problème avant de recevoir les résultats des tests médicaux… Je n’imaginais pas me connaitre aussi bien.

Bref, après toutes ces péripéties, je me suis dit que probablement je n’étais pas la seule à subir des caprices intestinaux. Toi, lecteur de ces lignes, tu rencontres peut-être aussi de temps en temps des signes de fatigue intestinale… Alors, je vais t’aider en te donnant des petits trucs et astuces pour que tu adoptes une manière de t’alimenter qui te fasse du bien, que tu aies l’impression d’habiter un corps tout neuf et que tu retrouves une pêche d’enfer! On prend le pari ? Même au resto, tu peux y arriver. Je te donnerai les bonnes adresses ! Changement d’humeur, fatigue chronique seront dans peu de temps du passé.

Ne perds pas de vue que les intestins constituent notre deuxième cerveau. Les chercheurs commencent seulement maintenant à s’intéresser à la relation entre notre « ventre » et notre « tête ». Je comprends mieux pourquoi j’agis avec mes tripes !

Bon, on ne va pas parler que d’intestins, bien sûr. Disons que j’ai d’autres passions ! Je te parlerai aussi de livres, de boutiques (je suis une fille quand même !)… de plein d’autres choses un peu plus légères et qui me tiennent cependant à cœur !

Cher lecteur, je te souhaite la bienvenue. J’espère que les billets que je posterai t’intéresseront, t’interpelleront, t’agaceront probablement aussi, te feront réagir. Je t’invite à me laisser un commentaire, une suggestion, à me poser des questions. Que ce blog soit un endroit de libre expression, de dialogue.

Je tenterai de rédiger de moins longs articles, mais je ne te promets rien…